Camille Rambaud

Camille Rambaud, né le 17 mars 1822 et mort le 13 février 1902, est une personnalité catholique française de la ville de Lyon.

Animé par les idéaux du catholicisme social, il est à l'origine de la cité Rambaud, ensemble de logements gratuits pour vieillards construits peu après les inondations françaises de 1856.

Biographie

Camille Rambaud est né dans la ville de Lyon, rue Lafont le 17 mars 1822[1]. Son père, négociant en soierie[2], est originaire de Sigoyer, dans les Hautes-Alpes, et sa mère, Catherine Cécile Geoffray, est originaire de la Bresse[1].

Il est ordonné prêtre en 1861, à l'âge de 39 ans, par monseigneur de Bonald, archevêque de Lyon[2].

Opinions

Dreyfusard[3], Camille Rambaud s'oppose à Édouard Drumont lors de la parution de La France juive[1].

Mort et sépulture

Il est mort à la cité Rambaud le 13 février 1902[1]. Ses obsèques ont eu lieu le lendemain à la chapelle de la cité Rambaud[2].

À la destruction de la cité Rambaud, son corps -ainsi que celui de l'Abbé Dubourg- fut transporté et déposé dans l'église du Cœur Immaculé de Marie, rue Richelieu à Villeurbanne (dans la chapelle du Saint-Sacrement). Lors de la destruction de cette église en 2015, les corps furent transférés au carré des prêtres du cimetière de Loyasse à Lyon.

Œuvres

  • Méthode d’enseignement raisonné (1869).
  • Le siège de Metz.
  • Six mois de captivité à Koenigsberg.
  • La Mère de famille ou la Maîtresse de maison.
  • Économie sociale et politique ou science de la vie (1887).
  • La Philosophie.

Bibliographie

  • Joseph Buche, La vie et les oeuvres sociales de l'abbé Camille Rambaud, de Lyon, Lyon, Cumin et Masson, 1907, XXII-332 p.(lire en ligne)
  • Jules Æschimann, Une grande figure de prêtre social : l'abbé Rambaud (1822-1902), Lyon, Bale, Genève, Georg, , 40 p. (lire en ligne)
  • Henri Hours, « Camille Rambaud et la Cité de l'Enfant-Jésus », Rive Gauche, no 25, juin 1968
  • Serge Boarini, « Pourquoi la personne âgée n'est-elle pas une personne ? 2.2 La Cité des Vieillards », Ethique & Santé, 2018, n°15, p. 111-117.
  • Gabriel Mas, Le cardinal de Bonald et la question du travail (1840-1870), Thèse de doctorat d’Histoire, Lyon 2, sous la direction de Christian Sorrel présentée et soutenue publiquement le 17 décembre 2007, pages 397-403 (lire en ligne)

Notes et références

  1. Jean-Baptiste Martin, Histoire des églises et chapelles de Lyon, vol. II, Paris, H. Lardanchet, , 502 p. (lire sur Wikisource), « Cité Rambaud », p. 180-186.
  2. « Une démocrate chrétien tout en œuvres », Le Dimanche : bulletin des corporations, 8 mars 1902, numéro 10.
  3. Alexandre Fournier, Les réseaux conservateurs à Lyon, à la fin du XIXe siècle (1880 - 1900) : Mémoire de fin d'études à l'IEP Lyon, Lyon, (lire en ligne).
  • Portail de la métropole de Lyon
  • Portail du catholicisme
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.