Camille Ammoun

Camille Ammoun, né à Beyrouth en 1975, est un écrivain libanais de langue française et un politologue spécialiste des questions de développement urbain.

Pour les articles homonymes, voir Ammoun.

Camille Ammoun
Naissance
Beyrouth
Activité principale
Distinctions
Auteur
Langue d’écriture Français

Œuvres principales

  • Ougarit (2019)
  • Octobre Liban (2020)

Biographie

Après des études en économie et sciences politiques effectuées à Beyrouth, Paris et Bologne, Camille Ammoun travaille pendant dix ans à Dubaï sur les questions de durabilité et de résilience urbaine.

En parallèle, il écrit son premier roman Ougarit qui « est avant tout un portrait de la ville, comme si l’écriture romanesque était la forme ultime de l’urbanologie, cette discipline créée par l’auteur[1]. » Suite au movement populaire Libanais du 17 octobre 2019, il écrit Octobre Liban qui est « une déambulation dans un certain nombre de quartiers, qui servent de support à un rappel des grandes étapes de la révolution libanaise[2]. »

Lauréat en 2020 du Prix Écrire la Ville, à travers son travail littéraire il souhaite « transformer le texte urbain en texte littéraire[3]. » Il est depuis 2013 membre de la Maison Internationale des Écrivains à Beyrouth (Beyt el Kottab).

Depuis 2018, Camille Ammoun enseigne l’environnement urbain et l’économie du changement climatique à l’Université Saint-Joseph de Beyrouth.

Bibliographie

Entretiens et Infulence

  • « Ougarit, Le Premier roman de Camille Ammoun. Rencontre. », Agenda Culturel, [4].

« L’idée de questionner l’urbain à travers la littérature me poursuit depuis longtemps, et c’est paradoxalement Dubaï, cette ville si peu ville, qui m’a inspiré ce roman. »

  • « Interview auteur : Camille Ammoun », Le Casier Littéraire, [5].

« Lier une ville à son siècle, au zeitgeist, Walter Benjamin l’a fait dans Paris, Capitale du XIXe siècle, Bruce Bégout dans Los Angeles, Capitale du XXe siècle et Mike Davis dans Le Stade Dubaï du capitalisme. Avec Ougarit – une sorte de Dubaï, Capitale du XXIe siècle – c’est sous la forme d’un roman, que j’essaye d’aborder ces questions et mon engagement pour une ville qui s’inscrit dans le temps long (le vrai sens, au fond, de la durabilité), une ville libre où la production urbaine se fait de manière participative, protégée des assauts du capitalisme immobilier financiarisé. »

  • « Octobre Liban de Camille Ammoun. Rencontre. », Agenda Culturel, [6].

« La ville est en permanence transformée par les pratiques de ses habitants dont les comportements sont à leur tour altérés par la forme de la ville. C’est ce processus de transformation mutuelle que j’essaye de capter par l’écriture. »

  • « Octobre Liban : Cette rue, c’est le personnage central et il fallut écrire sa fin », L’Humanité Dimanche, .

« Avec ce slogan, Tous veut dire tous, qui accuse enfin l’ensemble de l’oligarchie au pouvoir, c’est une petite partie du rêve démocratique de Samir Kassir qui se réalise. »

  • « Beyrouth est une ville qui se bat, une ville blessée, une ville fatiguée », Le Courrier de l'UNESCO, [7].

« Le personnage principal de ce récit n’est pas le narrateur, mais bien la rue qu’il arpente. Il me fallait écrire ce texte malgré la sidération collective, malgré l’étonnement d’avoir survécu, malgré le deuil, malgré la tristesse, malgré la colère. Il me fallait l’écrire parce que le 4 août 2020 à 18h07, dans cette épouvantable explosion, cette rue, ce personnage meurt. »

Prix Littéraires

Liens externes

Notes et références

  • Portail de la littérature française
  • Portail de l’architecture et de l’urbanisme
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.