Burbáguena
Burbáguena est une commune d’Espagne, dans la Comarque du Jiloca, province de Teruel, communauté autonome d'Aragon.
Burbáguena | |
Héraldique |
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Burbáguena | |
Administration | |
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Pays | Espagne |
Communauté autonome | Aragon |
Province | Province de Teruel |
Comarque | Jiloca |
Code postal | 44330 |
Démographie | |
Gentilé | Burbaguenense / Burbaguenero |
Population | 211 hab. () |
Densité | 5,4 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 41° 00′ 58″ nord, 1° 20′ 15″ ouest |
Altitude | 816 m |
Superficie | 3 902 ha = 39,02 km2 |
Rivière(s) | Jiloca |
Localisation | |
Histoire
La maison de Burbáguena (casa de Burbagana) faisait partie des possessions de l'ordre du Saint Rédempteur (es) qui furent absorbées par l'ordre du Temple en 1196[1] mais les templiers ne prennent possession de la ville et du château qu'à partir de 1212 lorsque le seigneur des lieux, Pedro Sesé, est contraint de le leur donner en gage à la suite d'un prêt contracté auprès de ces mêmes templiers[2]. Les templiers n'étaient pas le seul ordre religieux présent à Burbáguena puisque l'on voit en 1208 Pierre II d'Aragon confirmer à l'abbaye de Morimond une donation faite par doña Catalana, abbesse de Casbas (es) aux cisterciens de Morimond en France[3],[4]. La même année, cette même abbesse rachète la part de la villa et du castrum de Burbáguena qui appartenait à un seigneur nommé Blasco Pérez[5]. En 1226, Jacques Ier roi d'Aragon se rendit dans la maison des templiers de Burbáguena pour y rencontrer le seigneur Pedro de Ahonés (es), un des chefs de la ligue opposée à la monarchie Aragonaise (Ricos Homes). Ce dernier fut tué alors qu'il s'enfuyait[6]. En 1250, il semblerait que les Templiers n'aient pas conservé Burbáguena puisque le roi d'Aragon vend la ville et le château à la communauté de Daroca[2].
Notes et références
- (es) Joaquín Miret y Sans, Les cases de Templers y Hospitalers en Catalunya : aplech de noves y documents històrichs, Casa Provincial de Caritat, , 619 p. (lire en ligne), p. 245-2461196: « La casa de Burbagana ».
- María Luisa Ledesma Rubio, Templarios y hospitalarios en el Reino de Aragón, Guara, , 260 p. (présentation en ligne), p. 153Ce seigneur cède la « villa et Castrum ». On peut supposer qu'entre 1196 et 1212, cette seigneurie était partagée ou alors que les Templiers ne détenaient initialement que la seigneurie ecclésiastique voir ne possédaient qu'une maison religieuse dans l'enceinte du château ou à proximité.
- (es) Agustín Ubieto Arteta, Documentos de Casbas, Valence, Editorial Anubar, , doc. 20L'interprétation faite de ce document par Francisco Javier García Marco, Las comunidades mudéjares de la Comarca de Calatayud en el siglo XV, (présentation en ligne) indique que le roi d'Aragon confirme la possession aux cisterciens de Morimond des lieux de Burbáguena, Tornos et Embid donnés par l'abbesse de Casbas or cela ne paraît pas très cohérent, cf. note suivante
- Il y a peut-être une erreur d'interprétation du doc.20 publié par Agustín Ubieto Arteta car 3 ans plus tôt Burbáguena appartenait au roi d'Aragon, cf. Martin Aurell, Les noces du comte : mariage et pouvoir en Catalogne (785-1213) (présentation en ligne), p. 473 et il faudrait plutôt comprendre la donation de 1208 comme émanant du roi d'Aragon pour le monastère de Casbas qui était une abbaye fille de Morimond. D'autant que l'abbesse rachète des parts du château quelques mois plus tard.
- Ubieto Arteta 1966, p. doc. 21
- Charles de Tourtoulon, Études sur la maison de Barcelone. Jacme Ier le conquérant, roi d'Aragon : La jeunesse de Jacme le conquérant, t. 1, Montpellier, , 472 p., p. 191-196, ouvrage disponible sur Google Livres
Annexes
Articles connexes
Liens externes
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