Bumble Boogie
Bumble Boogie est un court métrage d'animation américain réalisé par Walt Disney Productions, sorti initialement le , comme une séquence du film Mélodie Cocktail[1],[2],[3].
Sociétés de production | Walt Disney Productions |
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Pays d’origine |
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Genre | animation |
Durée | 3 min |
Sortie | 1948 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
Synopsis
Une mouche vit un véritable cauchemar fantaisiste sur une musique jouée par Freddy Martin et son orchestre.
Fiche technique
- Titre original : Bumble Boogie
- Producteur : Walt Disney
- Production : Walt Disney Productions
- Distributeur : Buena Vista Pictures
- Date de sortie : Dans Mélodie cocktail :
- Format d'image : Couleur (Technicolor)
- Son : Mono
- Durée : 3 min
- Langue : (en)
- Pays :
États-Unis
- Fiche imdb : (en) Bumble Boogie (1948) sur l’Internet Movie Database
Commentaires
Bumble Boogie est une interprétation jazzy du Vol du bourdon de Nikolaï Rimski-Korsakov par Freddy Martin, son orchestre et Jack Fina au piano[4]. D'après le narrateur du long métrage Mélodie Cocktail qui comprend ce segment, cette œuvre est un « cauchemar instrumental » qu'une mouche permet de visualiser dans un monde musical surréaliste[4]. L'insecte est ainsi pourchassé par les marteaux du piano volant aux travers de nombreux motifs musicaux[4]. Parmi les productions musicales en animation de Disney, Cette séquence rejoint la séquence surréaliste After You've Gone de La Boîte à musique[5],[6],[7] et Toccata et Fugue en ré mineur de Fantasia inspirée du travail de l'artiste abstrait allemand Oskar Fischinger[8].
John Grant redéfinit cette rencontre surréaliste entre animation et musique mais ne mentionne pas les précédents du studio[9]. Il rappelle la présence de Salvador Dalí collaborant alors sur le projet Destino[10]. Jerry Beck considère Bumble Boogie comme dépassant la séquence des éléphants roses de Dumbo (1941), qu'il ajoute à la liste de séquence surréaliste[11]. Pour Grant, le personnage principal est une abeille, et non une mouche, et elle est soit paranoïaque soit le monde qui l'entoure lui en veut réellement[9]. Grant perçoit dans la globalité du film du génie avec des moments forts comme le surréalisme de Bumble Boogie ou les effets spéciaux de C'est la faute à la Samba[12].
Dave Smith précise que Jack Fina joue au piano[3]. Les segments À la gloire d'un arbre et Bumble Boogie ont été édités ensemble sous le titre Contrasts in Rhythm le [13].
Notes et références
- (en) Mélodie cocktail (1948) sur l’Internet Movie Database
- (en) Bumble Boogie (1948) sur l’Internet Movie Database
- (en) Dave Smith, Disney A to Z: The Updated Official Encyclopedia, p. 81
- (en) Leonard Maltin, The Disney Films: 3rd Edition, p. 82
- (en) Leonard Maltin, The Disney Films: 3rd Edition, p. 84
- (en) Leonard Maltin, The Disney Films: 3rd Edition, p. 72
- (en) Jerry Beck, The animated movie guide, p. 160.
- (en) Robin Allan, Walt Disney and Europe, p. 100.
- (en) John Grant, The Encyclopedia of Walt Disney's Animated Characters, p. 218.
- (en) John Grant, The Encyclopedia of Walt Disney's Animated Characters, p. 233.
- (en) Jerry Beck, The animated movie guide, p. 165.
- (en) John Grant, The Encyclopedia of Walt Disney's Animated Characters, p. 217.
- (en) Dave Smith, Disney A to Z: The Updated Official Encyclopedia, p. 116
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