Brita

L'entreprise a été fondée par Heinz Hankammer[2] en 1966 et est basée à Taunusstein, en Hesse. Le fondateur allemand a donné à sa marque le nom de sa fille, Brita. A l'origine, l'entrepreneur conçoit un filtre, l'AquaDeMat, pour déminéraliser l'eau des batteries de voiture dans les stations essence[3]. Les filtres sont réalisés à la main, dans le jardin du fondateur. Ce n'est qu'en 1970 qu'il lance la toute première carafe filtrante au monde. C'est le début de la grande saga Brita. Afin d'être utilisé dans les foyers, le filtre devient rapidement amovible. Il permet aux consommateurs de boire une eau sans goût de chlore, et d'éliminer le plomb. A noter qu'il ne s'utilise qu'avec de l'eau potable. Dans la foulée, l'entreprise dépose son brevet de premier filtre à eau à usage domestique.

Dans les années 80, Brita développe la vente de ses carafes filtrantes à l'international. Les premières succursales sont créées en Europe, et l’entreprise s'exporte au Canada et aux États-Unis.

En 1999, Heinz Hankammer passe le relai à son fils Markus Hankammer, qui devient PDG exclusif du groupe Brita. A cette époque, en guise de prix d'honneur, Heinz Hankammer reçoit la récompense "International Entrepreneur of the Year" de l'American Housewares Club de la Nouvelle-Angleterre. Brita lance aussi une nouvelle gamme de carafes filtrantes, avec Edition, Glass, Fjord Atlantis et Aluna, sans oublier Brita Memo, un indicateur électronique de changement de cartouche.

Durant les années 2000, Brita continue d'innover, notamment en créant une cartouche filtrante se fixant directement sous l'évier de la cuisine, ou encore en lançant BIS, une solution permettant d'utiliser la cartouche filtrante Brita sur d'autres appareils domestiques. C'est également à cette époque qu'est lancée la cartouche nouvelle génération MAXTRA.

Depuis 2010, Brita se développe de plus en plus en Asie, et multiplie les dispositifs à destination des particuliers mais aussi des professionnels, comme dans l'hôtellerie. Brita intègre le marché des fontaines à eau raccordées au réseau d'eau.

Une fois encore, Brita innove en créant la bouteille filtrante MIND fill&serve, permettant de boire de l'eau filtrée à tout moment de la journée. Elle est fabriquée à partir de matériaux très résistants et garantis sans bisphénol A.

Brita est représentée par sa filiale Brita Wasser Filter Syrtème France dont le siège est à Evry[4].

Pour purifier l'eau et lui ôter son goût de chlore, l'entreprise utilise le procédé de charbon actif. Certaines personnes aiment utiliser l'eau filtrée non pas seulement pour boire, mais aussi pour préserver la couleur et la texture des aliments, ou encore le goût du thé et du café.

De plus, soucieux de prévenir l’apparition ou la propagation de maladies, Brita entend éliminer le plomb résiduel des tuyauteries, à l’origine du saturnisme. A une époque (1966) où la chimie triomphe, Heinz Hankammer trouve une solution simple pour filtrer l’eau : de l’écorce de noix de coco brûlée à très haute température et transformée en charbon, de la résine et un filtre tissé. La combinaison des trois élimine le goût de chlore, mais aussi retient le tartre et le plomb[1]. L'élimination de tartre permet de préserver les appareils ménagers.

La carafe filtrante Brita peut aussi supprimer des résidus organiques comme les pesticides, même si l'eau du robinet en France respecte des normes très strictes en la matière[5].

Les cartouches des carafes filtrantes doivent être changées toutes les 4 semaines afin de conserver leur efficacité mais aussi d'éviter une éventuelle contamination bactériologique.

L'ANSES recommande de ne pas mettre en contact l'eau filtrée avec certains ustensiles en métal ou en céramique, notamment lorsque l'eau est chauffée[6].

Au début des années 2000, Brita est mise en cause par des associations de consommateurs : l’eau passée par ses filtres serait appauvrie en minéraux[1].

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