Brin d'arrêt
Un brin d’arrêt est un câble tendu en travers du pont d'un porte-avions, destiné à freiner les avions lors de l'appontage. Pour cela les avions doivent accrocher l'un des brins du pont, avec la crosse d'appontage de l'appareil[1].
Description
En général, il y a plusieurs câbles sur le pont (4 à 5 sur les gros porte-avions américains[1], le porte-avions français Charles de Gaulle n'en a que 3[1] nommés Athéna, Aphrodite et Andromède[2]) disposés en parallèle, afin d'augmenter les chances pour l'avion de s'y accrocher. Certaines bases aériennes en disposent également, entre autres aux États-Unis, lorsque les pistes sont relativement courtes.
Comme aucun avion ne résisterait à la traction brutale exercée par un câble rigide, les brins d'arrêt sont reliés de chaque côté à un dérouleur automatique permettant leur étirement, associé à un système de freinage hydraulique qui augmente progressivement la résistance du câble et permet ainsi de ralentir l'avion dans de bonnes conditions pour l'appareil et le pilote.
La tension et la course des brins doivent être adaptées à l'avion qui va se poser. Ceci peut conduire à changer les réglages des freins hydrauliques entre deux appontages, si deux avions de masses différentes se posent l'un à la suite de l'autre.
À l'origine, dans les années 1910/1920, le lest sur les brins d’arrêt est un système de sacs de sable; il est remplacé sur le porte-avions français Béarn par des freins mécaniques à friction de type Schneider-Fieux en 1929[3].
Si l'avion rate les brins d'arrêt, on déploie une barrière d'arrêt, un filet pour les retenir.
Notes et références
- Voir les dispositifs Sur le site tpe-bretagne-porteavion.sitew.com
- « Charles de Gaulle », sur jdesailloudroseren.free.fr (consulté le ).
- Henri Marty, « Le Porte-avions BEARN », sur Poste des Choufs (consulté le ).
Références externes
- Techniques d'appontage et de catapultage Sur le site netmarine.net
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