Bezouce
Bezouce, Bezoça en occitan[1], est une commune française située dans le département du Gard, en région Occitanie.
Bezouce | |||||
église paroissiale | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Gard | ||||
Arrondissement | Nîmes | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Nîmes Métropole | ||||
Maire Mandat |
Antoine Marcos 2020-2026 |
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Code postal | 30320 | ||||
Code commune | 30039 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Bezouçois | ||||
Population municipale |
2 293 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 187 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 52′ 56″ nord, 4° 29′ 27″ est | ||||
Altitude | Min. 56 m Max. 139 m |
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Superficie | 12,29 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Bezouce (ville-centre) |
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Aire d'attraction | Nîmes (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Redessan | ||||
Législatives | Sixième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Géolocalisation sur la carte : Gard
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | bezouce.org | ||||
Géographie
Climat
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Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[4]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[2].
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Meynes », sur la commune de Meynes, mise en service en 1966[7] et qui se trouve à 6 km à vol d'oiseau[8],[Note 2], où la température moyenne annuelle est de 15 °C et la hauteur de précipitations de 734,5 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Nimes-Courbessac », sur la commune de Nîmes, mise en service en 1922 et à 12 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 14,8 °C pour la période 1971-2000[11], à 15,1 °C pour 1981-2010[12], puis à 15,6 °C pour 1991-2020[13].
Urbanisme
Typologie
Bezouce est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[14],[15],[16]. Elle appartient à l'unité urbaine de Bezouce, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[17] et 5 821 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[18],[19].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nîmes, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 92 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[20],[21].
Bezouce est l'une des 79 communes membres du Schéma de Cohérence Territoriale SCOT du Sud du Gard (voir lien) et fait également partie des 41 communes du Pays Garrigues Costières.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (81,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (82,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (63,3 %), zones agricoles hétérogènes (17,9 %), forêts (10 %), zones urbanisées (8,7 %)[22].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
De l'occitan besoch : serpe à tailler les haies, qui vient du roman besog, besoch[23] qui a donné Bezoça[24], nom de lieu Bezouche (Gard), du roman Besossa, bas latin Bezocia, Besocia, Bedocia, Bedotia, Biducia, Biducium[25].
Ses habitants s'appellent les Bezouçois et Bezouçoises.
Histoire
Moyen Âge
Le nom de la commune a évolué au cours de l'histoire du village, Biduccia en 1146[26] puis Besocia en 1384[27] est une paroisse du doyenné de Marguerittes.
Époque moderne
Pendant les guerres religieuses du XVIe siècle, Bezouce fut pris et repris par les deux partis ; deux fois, en 1562 et en 1579, les catholiques furent massacrés et le village pillé par les huguenots. Louis XIII séjourna à Bezouce, du 4 au 7 juillet 1629, et y reçut la soumission des protestants de Nîmes.
Avant 1790, Bezouce était une paroisse, de culte catholique, du diocèse et de l'archiprêtre de Nîmes. Son prieuré simple et séculier, du titre de Saint-André, appartenait pour un tiers à l'évêque de Nîmes, seigneur du lieu ; les deux autres tiers des revenus formaient la congrue du vicaire perpétuel que l'évêque instituait seul.
Époque contemporaine
Bezouce devient succursale érigée par décret du 17 prairial an XIII (), avec un vicariat, décrété le ; sa population, majoritairement de confession catholique, s'élève à 774 âmes. Les écoles sont dirigées par des Frères de Saint Andréol. L'établissement des Frères a été fondé en 1859, par le baron de Fontarèches.
Politique et administration
Liste des maires
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[30].
En 2018, la commune comptait 2 293 habitants[Note 5], en augmentation de 4,04 % par rapport à 2013 (Gard : +1,67 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Économie
Culture locale et patrimoine
Édifices civils
- Aqueduc de Nîmes, site archéologique aqueduc gallo-romain (Inscription MH 23 mars 1999), canal qui alimente la ville de Nîmes. Il prend sa source à Uzès et passe par le pont du Gard. Au XIXe siècle, un second canal a doublé une partie de l'aqueduc gallo-romain. Propriété de la commune.
- Mairie (XIXe siècle).
Édifices religieux
- Église paroissiale : l'église Saint-André de Bezouce, construite au XIe siècle et agrandie en 1837 et en 1858, était primitivement romane ; les transformations nouvelles sont de style ogival. Cette église fut témoin, le , d'une cérémonie vue rarement dans une église de village : la consécration de Jacques de Caulers, Évêque de Nîmes. Jean Bonnail, évêque de Maguelonne, fut le prélat consécrateur. Il était assisté de l'évêque d'Antioche et de Jean de Mareuil, évêque d'Uzès.
Personnalités liées à la commune
- Alphonse Daudet y passa une partie de sa petite enfance.
- Rodolphe-Ernest, baron de Fontarèches, y vivait.
- Étienne Mourrut a reçu la médaille de la Ville en 2012.
Héraldique
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Les armes de Bezouce se blasonnent ainsi : Écartelé : au premier d'azur aux trois croisettes latines cousues de gueules mal ordonnées, au deuxième d'hermine plain, au troisième d'argent à la grappe de raisin de gueules feuillée d'une pièce de sinople senestrée d'un rameau d'olivier du même fruité de sable, au quatrième d'azur au moulin à vent d'or sur une terrasse du même, à la plume d'oie d'argent brochant en barre sur le tout[33]. |
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Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressource relative à la géographie :
- Ressource relative aux organisations :
- « Site Officiel de la commune de Bezouce », sur www.bezouce.org (consulté le )
- « Insee - Chiffres clés : Bezouce », sur www.insee.fr (consulté le )
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- IEO_BdTopoc : http://bdtopoc.org
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Meynes - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Bezouce et Meynes », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Meynes - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Bezouce et Nîmes », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Nimes-Courbessac - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Nimes-Courbessac - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Nimes-Courbessac - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Bezouce », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- (oc + fr) Frédéric Mistral et Jules Ronjat, Lou Trésor dou Félibrige ou Dictionnaire provençal-français : embrassant les divers dialectes de la langue d'oc moderne..., Raphèle-lès-Arles, M. Petit, , 1179 p., 2 vol. ; 25 cm (ISBN 84-499-0563-X, notice BnF no FRBNF37258238), p. 275, t.1
- Loïs Alibèrt, Gramatica occitana, segonda edicion, Centre d'Estudis Occitans, Montpelhièr, 1976, Vocabulari ortografic, p. 459-460
- (oc + fr) Frédéric Mistral et Jules Ronjat, Lou Trésor dou Félibrige ou Dictionnaire provençal-français : embrassant les divers dialectes de la langue d'oc moderne..., Raphèle-lès-Arles, M. Petit, , 1179 p., 2 vol. ; 25 cm (ISBN 84-499-0563-X, notice BnF no FRBNF37258238), p. 282, t.1
- Quod domini Useticae habent in villa de Biducia... extrait de Reconnoissance des fiefs que les seigneurs d'Usez tenoient du vicomte de Nismes (1146) dans (fr + la) Claude Devic et Joseph Vaissette, Histoire générale de Languedoc, Toulouse, J.-B. Paya, 1840-1846, 10 vol. ; in-8 (notice BnF no FRBNF36384293), p. 448, t. 4
- Dénombr. de la sénéch.
- [image] Bezouce honore ses maires
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « Blason de la commune », sur www.labanquedublason2.com (consulté le ).
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