Belle-et-Houllefort
Belle-et-Houllefort est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.
Pour les articles homonymes, voir Belle.
Belle-et-Houllefort | |||||
![]() Une église. | |||||
![]() Blason |
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Pas-de-Calais | ||||
Arrondissement | Boulogne-sur-Mer | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de Desvres-Samer | ||||
Maire Mandat |
Michel Dufay 2020-2026 |
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Code postal | 62142 | ||||
Code commune | 62105 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Bellois | ||||
Population municipale |
564 hab. (2018 ![]() |
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Densité | 62 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 44′ 39″ nord, 1° 45′ 34″ est | ||||
Altitude | Min. 26 m Max. 84 m |
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Superficie | 9,14 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Boulogne-sur-Mer (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Desvres | ||||
Législatives | Sixième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Géographie
Géologie, reliefs et hydrographie
La commune est reconnue en état de catastrophe naturelle suite aux inondations et coulées de boues du 1er au 3 novembre 2012[1].
Communes limitrophes
Urbanisme
Typologie
Belle-et-Houllefort est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Boulogne-sur-Mer, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 80 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[5],[6].
Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (97,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (61,6 %), prairies (27 %), zones agricoles hétérogènes (5,7 %), zones urbanisées (3,5 %), forêts (2,1 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Belle et Houttefort (1793), Belle et Houlefort et Belle-et-Houllefort (depuis 1801)[9].
- Belle
Bello (1183), Belle (1259), Bellus vel Beallocus (XIIIe siècle), Bele (1371), Besle (1550)[10].
Ernest Nègre avance l'hypothèse du germanique bala « blanc, clair », qui donne « (eau) blanche, claire »[11].
- Houllefort
Holeford (1184), Holesfort (1208), Hollefort (1224), Holfort (1334), Houlefort (XVe siècle)[12].
D'après Ernest Nègre, Houllefort tiendrait son nom de l'adjectif germanique hohl « creux » + furt « gué » : le « gué creux »[11]. Une autre hypothèse avance un hydronyme plus ancien Hunulo + furt donnant le « passage sur le ruisseau ».
Belle-Hollevoorde en flamand.
Histoire
Belle était autrefois l'une des quatre châtellenies du comté de Boulogne[13].
Le 7 septembre 1579, la ville d'Hénin-Liétard est érigée en comté, avec adjonction de la baillie et fief de Gouy-Servain, au bénéfice d'Oudart de Bournonville, chevalier, baron de Barlin et Houllefort, seigneur de Capres, Divion, Ranchicourt, Tournes, Bandas, du Maisnil, gentilhomme de la bouche du roi (maître d'hôtel du roi), chef d'une bande d'hommes d'armes, gouverneur et capitaine des ville et cité d'Arras, capitaine d'une compagnie de chevau-légers[14].
Entre 1790 et 1794, Belle absorbe le village de Houllefort, et devient la commune actuelle de Belle-et-Houllefort[9].
Politique et administration


Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[22].
En 2018, la commune comptait 564 habitants[Note 3], en augmentation de 2,55 % par rapport à 2013 (Pas-de-Calais : +0,1 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (22,5 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (19,8 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (50,3 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
- 49,7 % d’hommes (0 à 14 ans = 23 %, 15 à 29 ans = 16,5 %, 30 à 44 ans = 23,8 %, 45 à 59 ans = 19,9 %, plus de 60 ans = 16,9 %) ;
- 50,3 % de femmes (0 à 14 ans = 18,9 %, 15 à 29 ans = 8,3 %, 30 à 44 ans = 25,4 %, 45 à 59 ans = 19,3 %, plus de 60 ans = 28,1 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- L'église Saint-Omer de Belle,
- L'église Saint-Michel d'Houllefort.
Héraldique
![]() |
Blason | Parti : au 1er au dextrochère vêtu d’argent, mouvant du trait de partition, tenant une rose tigée et feuillée du même, surmonté de deux dauphins adossés du même ; au 2d de sable au lion d'argent à la queue fourchée et passée en sautoir. |
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Détails | Au premier du parti, les dauphins appartiennent à la famille Duquesne de Clocheville, châtelains de Belle. Au second, figurent les armes de la famille de Bournonville, seigneurs d'Houllefort, dont le lion d'argent est resté célèbre pour sa queue fourchée. Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Pour approfondir
Articles connexes
Liens externes
- Ressource relative à la géographie :
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- « Intempéries de fin octobre : 30 premières communes en état de catastrophe naturelle », La Voix du Nord, (lire en ligne).
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Boulogne-sur-Mer », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Auguste de Loisne, Dictionnaire topographique du département du Pas-de-Calais, Paris, (lire en ligne), p. 41.
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Volume 2, Librairie Droz, (lire en ligne), p. 728-729.
- Auguste de Loisne, Dictionnaire topographique du département du Pas-de-Calais, Paris, (lire en ligne), p. 206.
- Paul Roger, Archives historiques et ecclésiastiques de la Picardie et de l'Artois, Amiens, Duval et Herment, (lire en ligne), p. 327.
- Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 160, lire en ligne
- « Belle-et-Houllefort : le maire Jules Humières fait le bilan de ses mandats et ne se représentera pas : La carrière municipale de Jules Humières a débuté pratiquement avec son installation au village à l’heure de la retraite.Cet ancien artisan s’est immédiatement mis à l’œuvre pour rendre service à sa commune d’adoption. C’est en 1995 qu’il est entré à l’assemblée communale. Ses qualités ont été vite remarquées de la population et en 2001 il a pris les commandes de la mairie. », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- « Qui sommes-nous ? - SYMSAGEB », sur SYMSAGEB (consulté le ).
- « Belle-et-Houllefort : Michel Dufay prend la succession de Jules Humière : Implanté depuis plusieurs mandats et auteur de nombreuses transformations de la commune, Jules Humière avait annoncé dès le milieu de l’année 2013 qu’il n’avait pas l’intention de solliciter un nouveau mandat. », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- « Liste des communes et des maires » [xls], Préfecture du Pas-de-Calais, (consulté le ).
- Joël Rochoy (CLP), « Belle-et-Houllefort : Michel Dufay pense à l’entretien de la voirie et aux économies d’énergie : Retraité de l’enseignement, Michel Dufay est âgé de 65 ans. Conseiller municipal entre 1989 et 2001, il a décidé, après le départ de Jules Humières, de prendre la tête de liste pour les élections du printemps dernier. Il dirige la commune de 548 habitants depuis fin mars. », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- https://reader.cafeyn.co/fr/1926576/21599233
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « Évolution et structure de la population à Belle-et-Houllefort en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- « Résultats du recensement de la population du Pas-de-Calais en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
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