Beaumont-sur-Vingeanne

Beaumont-sur-Vingeanne est une commune française située dans le département de la Côte-d'Or en région Bourgogne-Franche-Comté.

Cet article concerne la commune de Côte-d'Or. Pour les articles homonymes, voir Beaumont.

Beaumont-sur-Vingeanne

Le château de Beaumont-sur-Vingeanne XVIIIe siècle.

Héraldique
Administration
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Côte-d'Or
Arrondissement Dijon
Intercommunalité Communauté de communes Mirebellois et Fontenois
Maire
Mandat
Brigitte Riviere Bove
2020-2026
Code postal 21310
Code commune 21053
Démographie
Gentilé Beaumontois
Population
municipale
200 hab. (2018 )
Densité 17 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 27′ 56″ nord, 5° 21′ 50″ est
Altitude Min. 206 m
Max. 268 m
Superficie 11,72 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Dijon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Apollinaire
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Beaumont-sur-Vingeanne
Géolocalisation sur la carte : Côte-d'Or
Beaumont-sur-Vingeanne
Géolocalisation sur la carte : France
Beaumont-sur-Vingeanne
Géolocalisation sur la carte : France
Beaumont-sur-Vingeanne

    Géographie

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Beaumont-sur-Vingeanne est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dijon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 333 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (79,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (68,4 %), forêts (18 %), prairies (11,3 %), zones urbanisées (2,3 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Histoire

    En 1033, le duc de Bourgogne, Robert Ier, essaye de s’approprier les richesses de l’abbaye de Bèze-Fontaine avec l’accord tacite du nouvel évêque de Langres, Hugues de Breteuil. L’abbé de Bèze, Olger, qui s’oppose à cette spoliation est emprisonné. Le duc essaye alors de faire transférer à Dijon en cachette les trésors de l’abbaye, avec la complicité de quelques moines. Ce stratagème est démasqué et les villageois de Bèze font appel à leur seigneur de tutelle, le comte Hugues IV de Beaumont-sur-Vingeanne pour venir s’opposer aux hommes du duc. La garnison du château de Beaumont, aidée par de centaines de serfs et vilains des villages voisins, empêche le transfert et libère l’abbé Olger.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2001 en cours Pascal Gardey    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[8]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[9].

    En 2018, la commune comptait 200 habitants[Note 3], en augmentation de 1,01 % par rapport à 2013 (Côte-d'Or : +0,65 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    430440434408400429464470423
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    415392370379357528423347277
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    233255279244252227236228216
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    167161161188193163171191198
    2018 - - - - - - - -
    200--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[10] puis Insee à partir de 2006[11].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    • Le château de Beaumont-sur-Vingeanne[12]. Le château a été construit en 1724 par l'abbé Claude Jolyot. Cette date de construction est préférable à la date de 1706 qui était communément admise, à cause du style du château, et surtout, parce qu'ayant hérité de la terre où il a été construit en 1723 on a retrouvé gravé sur une clé d'arc des communs la date de 1724.
      Claude Jolyot était né le et mort dans son château le .
      Il était le fils de François Jolyot qualifié tour à tour de "marchand", de "praticien", de "notaire et laboureur", qui était surtout le gérant des biens de la famille de Saulx-Tavannes à laquelle le comté de Beaumont appartenait. Il devint "juge en la comté de Beaumont". Par son mariage avec Blaise Janvier, fille d'un riche bourgeois, il s'était allié avec les familles notables de la région. Sa fille Prudence s'était mariée avec François Clesquin, riche propriétaire, pourvu d'un office dans le comté.
      Claude Jolyot fils des études et devint docteur en théologie. En 1697, il est ordonné prêtre. Il fut prieur de Til-Châtel, chapelain du roi, abbé commendataire de l'abbaye de Bournet dans le diocèse d'Angoulême, en 1724. Il est probable que la proximité de sa famille avec les Saulx-Tavannes qui étaient des familiers du roi a dû lui permettre l'accès aux bénéfices en commende. À la mort de son père en 1723, il hérita avec sa sœur Prudence, de la moitié de ses biens.

    Le château fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le [13].

    Voir aussi

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    9. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    10. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    11. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    12. Yves Beauvalot, Le château de Beaumont-sur-Vingeanne, p. 57-63, dans Congrès archéologique de France. 152e session. Côte-d'Or. Dijon et le Val-de-Saône. 1994, Société française d'archéologie, Paris, 1997
    13. Notice no IA00125918, base Mérimée, ministère français de la Culture.

    Liens externes

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