Beat Richner
Biographie
Également violoncelliste (sous le pseudonyme de Beatocello), Beat Richner s'est fait connaître au Cambodge où le roi Norodom Sihanouk et le gouvernement cambodgien lui ont confié en 1992 la mission de remettre en route l'hôpital pédiatrique Kantha Bopha[Note 1] après la chute du régime des Khmers rouges, dont l'instauration avait conduit Richner à fuir le pays en 1975[2].
Ardent défenseur d'une médecine pédiatrique de qualité, il s'est violemment opposé à l'Organisation mondiale de la santé[3] qui l'a critiqué en qualifiant sa pratique de « médecine de type Rolls Royce dans les pays du Tiers-monde ». Il a été élu « Suisse de l'année » en 2002[4].
Annexes
Documentaires
À partir de 1996, quatre films documentaires ont été réalisés sur Beat Richner par le cinéaste Georges Gachot[5] : Bach at the Pagoda (1996), And the Beat Goes on (1999), L'argent ou le sang (2004) et 15 ans Kantha Bopha (2007)[5].
Liens externes
Notes et références
Notes
- Du nom de la fille du roi, morte d'une leucémie
Références
- « Le pédiatre suisse Beat Richner est décédé », sur Le Temps, (consulté le )
- « Beat Richner, un acteur clé de la renaissance du Cambodge », sur www.swissinfo.ch, (consulté le )
- Jean-A. Luque, « Je suis en guerre contre la jet-set des experts », Générations Plus, no 4, , p. 6-9 (lire en ligne, consulté le )
- (de) « «Schweizer des Jahres» 2002-2012 », sur www.srf.ch, (consulté le )
- « Films & CDs productions by Georges Gachot - about Dr. Beat Beatocello Richner & the Kantha Bopha's hospitals in Cambodia », sur http://www.gachot.ch (consulté le )
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