Base aérienne 278 Ambérieu-en-Bugey
La Base aérienne 278 Ambérieu-en-Bugey de l'Armée de l'air française est située à environ cinq kilomètres au nord-nord-ouest d'Ambérieu-en-Bugey dans le département de l'Ain dans l'est de la France. Depuis 1982, elle porte le nom du Colonel Chambonnet.
Détachement Air 278 Ambérieu-en-Bugey | |||||||||||||
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Localisation | |||||||||||||
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Pays | ![]() |
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Ville | Ambérieu-en-Bugey | ||||||||||||
Coordonnées | 45° 58′ 24″ nord, 5° 20′ 32″ est | ||||||||||||
Altitude | 251 m (823 ft) | ||||||||||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Informations aéronautiques | |||||||||||||
Code IATA | pas de code | ||||||||||||
Code OACI | LFXA | ||||||||||||
Type d'aéroport | militaire | ||||||||||||
Gestionnaire | Armée de l'air et de l'espace | ||||||||||||
Site web gestionnaire | Consulter | ||||||||||||

La base aérienne d'Ambérieu-en-Bugey est principalement un centre d'approvisionnement et de réparation d'équipements électroniques de bord d'avions et matériels de détection de télécommunications au sol et d'aide à la navigation et centre de fabrication d'équipements simples. Elle assure aussi l'étalonnage et la réparation de tous les dispositifs de mesure de la force aérienne ainsi que la fabrication et la réparation d'équipements de sécurité, de sauvetage et de survie des pilotes.
Historique

L'Armée de l'air étant créée en l’École Bressane d’Aviation s'installe sur le terrain d'aviation, viendra ensuite l'École d’Aviation Militaire qui formera des pilotes militaires sur avions Voisin, Caudron G3, Caproni pour la première guerre mondiale[1].
Seconde Guerre mondiale

La base aérienne a été construite pendant la Seconde Guerre mondiale comme terrain temporaire tous temps par l'United States Air Force XII Engineer Command fin , après que les forces allemandes se soient retirées de la zone. Des plaques métalliques perforées (de type Marsden Matting) ont été utilisées pour les pistes, les aires de stationnement et les voies d'accès. En outre, des tentes ont été utilisées pour le cantonnement et les installations de soutien. Ont été aussi construits une route d'accès pour rejoindre le réseau routier existant, un dépôt pour les fournitures, munitions et fûts d'essence, avec eau potable et réseau électrique minimal pour les communications et l'éclairage. L'aérodrome est connu sous le nom Ambérieu Airfield ou Advanced Landing Ground Y-5.
La base a été confiée pour une utilisation opérationnelle à la douzième Force aérienne, le . Le 324e Fighter Group, volait sur Curtiss P-40 Warhawk depuis ce terrain en , après quoi il fut transféré à Tavaux. Dès que les P-47 ont déménagé de l'aérodrome d'Ambérieu, celui-ci est devenu une base de soutien de la zone arrière, géré par le 1er Escadron de service aérien, pour les mouvements d'avions de transport apportant fournitures et équipement au front.
Avec la fin de la guerre en Europe en , les Américains ont commencé à retirer leurs avions et personnels. Le contrôle de l'aérodrome a été remis aux autorités françaises le .
1945 - 1966[2]
En 1945, la compagnie de réparation no 91 s'installe sur le terrain jusqu'à sa dissolution en 1946. Elle devient alors un entrepôt de l'Armée de l'air sous la désignation EAA 11-601. Elle change de nouveau de nom en 1951 pour devenir EAA 11-611. De 1945 à 1957, la base aérienne mène plusieurs activités liées à la logistique et au soutien : stockage de pièces détachées, réparation de certains aéronefs tels les Republic P-47 Thunderbolt. En 1957, l'EAA 11-611 devient atelier de réparation de l'armée de l'air no 624 (ARAA 624) pour devenir quelques années plus tard, en 1959, atelier de révision de l'armée de l'air no 624. Jusqu'en 1966, l'ARAA poursuit sa mission de réparation en étant orienté vers les équipements de bords et la réparation de certains aéronefs, comme le North American T-6.
1966 - 2010
En 1966, l'atelier de révision cesse d'œuvrer au profit des avions pour recueillir les ateliers spécialisés des télécommunications air (ASTA) d'Orléans et d'Aix-en-Provence.
Au cours des années, la base a reçu d'autres missions liées à la maintenance :
- soutien des matériels de communication et des équipements de bord
- étalonnage des appareils de mesures (métrologie)
- confection et maintenance de matériels de sécurité - sauvetage - survie (dont les sièges éjectables)
- entretien des équipements de détection radar
En , l'ARAA 624 devient l'Atelier industriel de l'aéronautique au sein du Service industriel de l'aéronautique.
2014 - ...
La base aérienne 278 devient détachement air 278 en .
Missions
La base aérienne assure essentiellement des missions de soutien logistique et de réparation :
- réparation de certains équipements de communication et de sécurité des aéronefs
- le soutien logistique et technique de l’École des pupilles de l’air (EPA) de Grenoble,
- le support administratif et logistique de la Délégation militaire départementale (DMD) de l’Ain située à Bourg-en-Bresse,
Elle accueille un centre du Service Militaire Volontaire.
Commandants
- colonel Gilles Gaillot ( - )
- colonel Thierry Marzocchi ( - )[3]
- colonel Philippe Pillon ( - 27 juin 2019)
- colonel Emmanuel Taboni (27 juin 2019 - 07 septembre 2021)
- colonel Frédéric Gonzales (07 septembre 2021 - actuel)
Articles connexes
Bibliographie
- (en) Maurer Maurer, Air Force combat units of World War II : history and insignia, Washington, Zenger Pub. Co, (1re éd. 1961), 506 p. (ISBN 978-0-89201-092-9, OCLC 8266990).
- (en) Maurer Maurer, Combat squadrons of the Air Force in World War II : history and insignia, Washington, Zenger Pub. Co, (1re éd. 1969), 841 p. (ISBN 978-0-89201-097-4, OCLC 8267008).
- Johnson, David C. (1988), U.S. Army Air Forces Continental Airfields (ETO), D-Day to V-E Day ; Research Division, USAF Historical Research Center, Maxwell AFB, Alabama.
Notes et références
- « La BASE AERIENNE d'AMBERIEU », sur Musée d'Histoire Militaire (consulté le )
- « Site de la base aérienne »(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)
- « Prises de commandement à Amberieu et Saintes », sur www.defense.gouv.fr (consulté le )
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