Banc Victory
Le banc Victory, en anglais Victory Bank, est un atoll submergé de l'archipel des Chagos, dans le territoire britannique de l'océan Indien, un territoire britannique d'outre-mer[1].
Banc Victory | |||
Géographie | |||
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Altitude | −6 m | ||
Massif | Archipel des Chagos | ||
Coordonnées | 5° 33′ 00″ sud, 72° 14′ 00″ est | ||
Administration | |||
Pays | Royaume-Uni Maurice |
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Territoire britannique d'outre-mer Dépendance |
Territoire britannique de l'océan Indien Archipel des Chagos |
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Géologie | |||
Roches | Récif corallien | ||
Type | Atoll | ||
Géolocalisation sur la carte : Territoire britannique de l'océan Indien
Géolocalisation sur la carte : océan Indien
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Géographie
Le banc Victory est situé dans le centre de l'océan Indien, dans le nord de l'archipel des Chagos, à treize kilomètres au nord du banc Great Chagos, à seize kilomètres au sud des îles Salomon et à 185 kilomètres au nord de Diego Garcia[1]. Administrativement, il est inclus dans le territoire britannique de l'océan Indien, un territoire britannique d'outre-mer. Cependant, Maurice réclame la souveraineté de l'archipel des Chagos, y compris le banc Victory[2].
Le banc Victory est un atoll d'origine corallienne entièrement submergé, de forme elliptique[1]. Il mesure six kilomètres de longueur d'est en ouest, quatre kilomètres de largeur du nord au sud pour une superficie de 19 km2[1]. La profondeur minimale est de six mètres et le lagon peut mesurer jusqu'à 35 mètres de profondeur[1].
Le , dans un avis consultatif, la Cour internationale de justice estime que le Royaume-Uni a « illicitement » séparé l’archipel des Chagos de l’île Maurice après son indépendance en 1968[3],[4].
L'assemblée générale de l’ONU a adopté une résolution le , commandant à la Grande-Bretagne de restituer l'archipel des Chagos à la République mauricienne dans les six mois[5], ce qui permettrait aux Chagossiens de retrouver leurs terres.
En mai 2019, l'Assemblée générale de l'ONU avait adopté à une très large majorité une résolution, non contraignante mais à forte valeur politique, donnant six mois à Londres pour procéder à cette rétrocession. Ce délai a pris fin le 22 novembre 2019 sans que le Royaume-Uni se conforme à cette résolution, ni à l'avis consultatif formulé en février par la Cour internationale de justice (CIJ) demandant à Londres de mettre fin "dans les plus brefs délais" à son administration des Chagos[6].
Le 15 janvier 2020, Pravind Jugnauth premier ministre des île Maurice, était à Londres pour assister à un sommet sur les investissements de la Grande-Bretagne en Afrique. il s'est entretenu avec les chefs des gouvernements de l'Afrique du Sud, du Kenya, de Côte d'Ivoire et du Mozambique. Il a indiquait que : "Port-Louis étudiait la possibilité d’entamer des poursuites contre des responsables britanniques devant la Cour pénale internationale pour crime contre l’humanité", écrit IonNews[7].
Références
- (en) « Oceandots - Victory Bank », sur http://www.oceandots.com/ (consulté le )
- (en) « The World Factbook - British Indian Ocean Territory », sur https://www.cia.gov/ (consulté le )
- « Le Royaume-Uni doit mettre fin à son administration des Chagos, selon la CIJ » , sur nouvelobs.com, L'Obs, (consulté le ).
- « Cour internationale de Justice - Avis consultatif du 25 février 2019 » (consulté le )
- Julien Sartre, « Les bras de fer diplomatiques et postcoloniaux reprennent dans l’océan Indien », Mediapart, (lire en ligne)
- « Archipel des Chagos : manifestation à Maurice suite à l'expiration du délai donné à Londres », sur la 1ère France TV info,
- « Chagos : l'île Maurice envisage de déposer une plainte pour crime contre l'humanité », sur la 1ère France TV info,
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