Ayah Bdeir

Née au Canada et élevée à Beyrouth[2], Bdeir attribue à ses parents (son père feu Saadi Bdeir, un entrepreneur, et sa mère Randa Bdeir, une banquière) comme sa source d'inspiration car ils l'ont éduquée, elle et ses sœurs, à aimer les mathématiques, les sciences et le design et à poursuivre leurs passions dans le domaine de leur choix. Bdeir aimait démonter les choses pour voir ce qu'il y avait à l'intérieur. Elle a reçu des trousses de chimie et des cours de programmation sur le Commodore 64 à l'âge de 12 ans. Ses parents ne croyaient pas aux différences entre les sexes, incitaient leurs filles à devenir des scientifiques et des ingénieurs et à être des femmes de carrière[3]. (La mère de Bdeir est allée à l'université pour obtenir son diplôme au moment même où ses filles allaient à l'école[4].)

Bdeir est titulaire d'une maîtrise en sciences du MIT Media Lab et de diplômes de premier cycle en génie informatique et en sociologie de l'Université américaine de Beyrouth. En 2008, elle a reçu une bourse d'études à Eyebeam à New York[5]. Elle a enseigné aux cycles supérieurs du programme de télécommunications interactives (ITP) de l'Université de New York et de la nouvelle école de design Parsons[6]. En 2008, son travail sur l’open source hardware lui permet d’être invitée à résidence à Eyebeam Art + Technology Center à New York[7]. En 2010, Bdeir a servi de mentor en design à l’émission de télé-réalité Stars of Science[8].

En septembre 2011, Bdeir a lancé littleBits Electronics, une start-up ayant pour objectif de "mettre le pouvoir de l'électronique entre les mains de tous et de décomposer des technologies complexes afin que quiconque puisse construire, prototyper et inventer"[9]. La société est basée à New York et a reçu 11,1 millions de dollars en fonds d'investisseurs en 2013 par un pool d’investisseurs mené par les sociétés de capital-risque américaines True Ventures et Foundry Group[10].

En 2012, Bdeir a reçu la bourse TED[11] et a prononcé un discours lors de la conférence TED[12] à Long Beach intitulé "Building Blocks That Blink, Beep and Teach".

Elle est l’auteur du livre Getting Started with littleBits.

Bdeir est la fondatrice et CEO de littleBits[13]^,[14].

littleBits a rejoint le programme Disney Accelerator 2016[15] et a également noué un partenariat avec Pearson, l’une des principales sociétés de programmes d’enseignement du monde, pour créer conjointement un programme d’études destiné à soutenir leur programme de sciences et d’ingénierie[16].

Bdeir a été nommée parmi les 25 fabricants de Popular Mechanics qui réinventent le rêve américain en 2014[17] et a parlé à TED[18], SXSW[19], Solid[20], et CreativeMornings[21] à propos du Maker movement, de l’importance de la démocratisation de la technologie et de l’Internet des Objets.

Bdeir est l'une des promoteurs d'Open Hardware Movement, une initiative visant à garantir que les connaissances technologiques soient accessibles à tous[22], et a cofondé l'Open Hardware Summit, une conférence annuelle organisée par l'Open Source Hardware Association[23]. En 2010, Bdeir a reçu une bourse de recherche avec Creative Commons pour son travail de définition d'Open Hardware et pour sa coprésidence des sommets Open Hardware de 2010 et 2011.

En tant que membre de Creative Commons, elle a dirigé le concours public du logo Open Hardware, désormais adopté sur des millions de circuit imprimés dans le monde. Bdeir a publié des articles scientifiques et a inventé le terme "Electronics As Material" ("L'électronique en tant que matériau"), qui consiste à "penser de l'électronique en tant que matériau pouvant être combiné à d'autres éléments traditionnels"[24].

Bdeir est une partisane de la neutralité de genre dans les jouets. Bdeir a dit qu'elle était fière que 40% des utilisateurs de littleBits soient des filles, soit quatre fois plus que la moyenne en sciences et technologie.

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