Avec Django, la mort est là

Le film s'ouvre sur une scène où Ricky l'un des hommes ayant participé à un cambriolage est torturé par cinq de ses hommes afin de lui faire avouer où il doit rencontrer Django. Il est attaché par des cordes aux chevaux des hommes, et devant son refus de parler, ils l'écartèlent. Django arrivé trop tard sur les lieux ramasse un bout de chaque corde et jure de venger son ami. Django commence par retrouver Domingo, il le fait parler et obtient trois noms, le quatrième étant inconnu. On apprend alors que la bande dirigé par Mendoza à dévalisé le coffre d'une banque, mais que ce dernier est mort dans l'éboulement du bâtiment. Django dans sa quête de vengeance tuera successivement un tricheur de carte professionnel qui vient de vendre sa petite amie Jane à un souteneur, il tuera ensuite le souteneur et se prendra d'amitié pour la jeune femme, puis malgré le fait qu'il soit blessé , il vaincra en duel un autre homme et tentera de le lui faire avouer avant qu'il ne meure, l'identité du dernier comparse, mais en vain, c'est alors qu'il découvre accroché a son cou le médaillon de Mendoza. Django comprend alors que celui-ci a mis en scène sa propre mort et va le pouchasser dans les galeries d'une mine de souffre. Un marshal lancé sur la piste du trésor volé l'aidera à s'en sortir et laissera Django et Jane libres.

• Titre original italien : Joko - Invoca Dio... e muori
• Titre anglais : Vengeance (c'est aussi le thème de la chanson du film)
• Réalisateur : Antonio Margheriti sous le pseudonyme d'Anthony Dawson
• Assiatant réalisateur : Roberto Colangeli sous le pseudonyme de Robert Colan
• Scénario : Antonio Margheriti et Renato Savino d'après une histoire de ce dernier
• Musique composée et dirigée par : Carlo Savina
• Directeur de la photographie : Riccardo Pallottini
• Sociétés de production : Super International Pictures (Rome), Top-Film Produktionsgesellschaft (Munich)
• Sociétés de distribution :
  • Italie : Magna Cinematografica
  • France : Les Films Marbeuf
• Durée : 81 min (France) ; 98 min (RFA) ; 101 min (version non expurgée)
• Pays : Italie / Allemagne
• Langue : anglais
• Dates de sortie
  • Italie : 19 avril 1968
  • France : 21 mai 1969
• Couleur

• Richard Harrison : Joko Barrett (ou, dans la VF : Django)
• Claudio Camaso : Mendoza
• Spela Rozin (pseudo : Sheyla Rosin) : Jane
• Guido Lollobrigida (pseudo : Lee Burton) : un habitant de la ville
• Werner Pochath : Kid
• Paolo Gozlino : (pseudo : Paul Lino) : Lester, le policier
• Alberto Dell'Acqua (pseudo: Albert Nova) : Richie
• Ignazio Spalla (pseudo : Pedro Sanchez) : un homme de main de Laredo
• Mariangela Giordano (pseudo : Marian Dana)  : Rosita
• Goffredo Unger (pseudo : Fredi Unger)  : Yuma
• Luciano Pigozzi (pseudo : Alan Collins) : Domingo
• Lucio De Santis (pseudo : Louis Santis) : Laredo
• Ivan Giovanni Scratuglia (pseudo : Ivan G. Scott) : Manolo
• Aldo De Carelis (pseudo : Albert Carl) :Ed (ou Sam), le journaliste
• Luciano Bonanni (pseudo : Larry Bona) : Joe (ou Jimmmy)
• Lucio Zarini (pseudo : Louis Zarini) : un homme de main
• Fulvio Pellegrino : Alfred, le tenancier de la boutique
• Alexander Allerson : un habitant de la ville

• Une partie des commentaires s'accorde pour dire que la scène finale dans les grottes qui est très proche du cinéma fantastique. En fait Antonio Margheriti aussi bien amateur que réalisateur de films fantastiques apportera ce genre de touche dans plusieurs de ses westerns.
• Le nom du héros est Jocco dans la version italo-germanique et Rocco dans la version anglaise. En France les distributeurs profitant du fait que le film de Sergio Corbucci, Django réalisé en 1966 avait eu un certain succès, le présentèrent comme un fausse suite de ce dernier en modifiant le titre du film et le nom du héros. En réalité ces deux western-spaghettis sont de styles très différents.