Classification des automitrailleuses de la cavalerie française (1931-1940)
Les automitrailleuses de la cavalerie française, c'est-à-dire les chars et automitrailleuses proprement dites, sont regroupées en trois types avant la Seconde Guerre mondiale : les automitrailleuses de découverte (AMD), les automitrailleuses de reconnaissance (AMR) et les automitrailleuses de combat (AMC).
La classification de 1931
En 1931, la cavalerie française décide de définir trois types d'automitrailleuses :
Listes des matériels par type
AMR
- AMR Citroën-Kégresse P28[3]
- AMR Renault modèle 1933[4]
- AMR Renault modèle 1935[4]
- AMR Citroën P 103 (prototype)[5]
- AMC Citroën-Kégresse modèle 1929 , classées comme AMR à partir de 1937[6]
AMD
- Automitrailleuse Peugeot modèle 1915 (en), sert comme AMD en Indochine[7]
- Automitrailleuse Renault modèle 1915 (en), sert comme AMD en Indochine[7]
- AMD White TBC[4]
- Berliet VUDB , « véhicule de prise de contact », parfois désigné comme AMR, désigné « AMD, matériel ancien » en 1939[8]
- AMD Laffly type 50 AM[4]
- AMD Laffly type 80 AM[4]
- AMD Renault (prototype)[9]
- Berliet VUB (prototype)[10]
- AMD Latil (prototype)[10]
- AMD Panhard TOE[7]
- AMD Panhard modèle 1935[4]
- AMD Laffly S15 TOE[4]
- AMD Chevrolet (es)[11]
AMC
- AMC Citroën-Kégresse modèle 1929[4]
- AMC Fromaget (prototype)[12]
- AMC Renault modèle 1934[4]
- AMC Renault modèle 1935[4]
- Bien que désigné comme char, le Somua S-35 a été présenté initialement pour répondre au programme des AMC[13]
- AMC Somua 1938 (ru) (prototype)[14]
Autre
En 1938 apparaît le programme des « automitrailleuses puissantes de cavalerie », capables de prendre la relève et des AMR et des AMD. Deux types de véhicules sont développés avant 1940 :
- AM Gendron-Somua modèle 1939 , au départ une AMR, restée au stade des prototypes[15]
- AM modèle 1940 P , prototype dont l'engin blindé de reconnaissance construit après la guerre dérive[15]
Références
- Vauvillier 2005 (AMR 33), p. 15.
- Vauvillier 2005 (AMR 35), p. 42.
- Vauvillier 2005 (AMR 33), p. 13.
- Vauvillier et Touraine 1992, p. 234.
- Touzin 1979, p. 58.
- Vauvillier 2005 (AMR 35), p. 63.
- Vauvillier et Touraine 1992, p. 238.
- Vauvillier et Touraine 1992, p. 172.
- Touzin 1979, p. 62.
- Touzin 1979, p. 63.
- Pascal Danjou, « Nos Chevrolet ex-espagnoles, les automitrailleuses du dernier quart d'heure », Histoire de guerre, blindés et matériel, Histoire & Collections, no 75, , p. 58-62
- Touzin 1979, p. 82.
- Touzin 1979, p. 75-76.
- Touzin 1979, p. 84.
- Vauvillier 2005 (AMR 35), p. 64.
Bibliographie
- Laurent Tirone, Yannis Kadari, Yann Mahé et Hubert Cance, « Les engins de combat de l'armée française en 1940 », Trucks & Tanks, no Hors série 5, (ISSN 2100-9414)
- François Vauvillier, « Notre cavalerie mécanique à son apogée le 10 mai 1940 », Histoire de guerre, blindés et matériel, Histoire & Collections, no 75, , p. 40-58
- François Vauvillier, Les automitrailleuses de reconnaissance, t. 1 : L'AMR 33 Renault : ses précurseurs, ses concurrentes et ses dérivés, Histoire & Collections, coll. « Les matériels de l'armée française », (ISBN 2-915239-67-3)
- François Vauvillier, Les automitrailleuses de reconnaissance, t. 2 : L'AMR 35 Renault : ses concurrentes et ses dérivés, Histoire & Collections, coll. « Les matériels de l'armée française », (ISBN 2-915239-70-3)
- François Vauvillier et Jean-Michel Touraine, L'automobile sous l'uniforme 1939-40, Massin, (ISBN 2-7072-0197-9)
- Pierre Touzin, Les véhicules blindés français, 1900-1944, E.P.A., (ISBN 2851200941)
Articles connexes
- Armée et histoire militaire françaises
- Portail des chars de combat
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