Association Fortunes de mer calédoniennes

L'association Fortunes de mer calédoniennes se dédie à l'archéologie sous-marine de la Nouvelle-Calédonie.

Historique

Fondée le 10 juillet 1984 par Raymond Proner, l'association Fortunes de mer calédoniennes fouille les archives et conduit des recherches sous-marines sur la collectivité de Nouvelle-Calédonie. L'association s'est vu confier par la Province Sud de la Nouvelle-Calédonie la mission d'inventaire et d'étude du patrimoine maritime archéologique provincial[1].

En partenariat avec l'association Salomon (qui a conduit plusieurs campagnes de fouille sur les frégates de l'expédition de La Pérouse à Vanikoro), elle est à l'origine de la création du musée de l'Histoire maritime de la Nouvelle Calédonie à Nouméa en septembre 1999[2].

Ses locaux sont situés dans l'annexe du Musée, dans la presqu'île de Nouville à Nouméa.

Missions

L'association a dressé un inventaire du patrimoine archéologique sous-marin. Elle a répertorié plus de 250 naufrages de 1831 à nos jours, identifié formellement une cinquantaine d'épaves et inventé à ce jour 22 d'entre elles[3].

Parmi les plus emblématiques, il est possible de lister les épaves suivantes:

la Seine (1846), covette de guerre armée de 22 canons[4]
le Tacite (1873), trois-mâts barque de commerce[5];
le John Higginson (1882), goélette à vapeur effectuant le premier tour de Côte[6]

L’association a organisé plusieurs campagnes de fouille pour tenter de localiser la Monique (1953), sans succès[7].

Notes et références

Convention entre l'association Fortunes de mer calédoniennes et la province Sud signée le 12 mars 2014
« Musée de l'Histoire maritime de la Nouvelle Calédonie », sur muséemaritime.nc
Fortunes de mer calédoniennes, Naufrage en Nouvelle-Calédonie
Pierre Larue, « La Seine et sa double barre à roue », Subaqua,‎ mai juin 2014, p. 52-55
Fortunes de mer calédoniennes, Un troi-mâts pour Nouméa en 1873, Nouméa, Fortunes de mer calédoniennes, t1 2017, 102 p. (ISBN 978-2-9558078-0-4, notice BnF n^o FRBNF45416101)
Pierre Larue, « Le naufrage du John Higginson », Subaqua,‎ septembre octobre 2014, p. 54-57
Fortunes de mer calédoniennes, Le Destin tragique de la Monique : le cabotage maritime entre Nouméa et les îles Loyauté, 1950-1955, Nouméa, Fortunes de mer calédoniennes, 2011, 92 p. (ISBN 978-2-7466-3639-2, notice BnF n^o FRBNF42611165)

Voir aussi

Articles connexes

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[1] Convention entre l'association Fortunes de mer calédoniennes et la province Sud signée le 12 mars 2014

[2] « Musée de l'Histoire maritime de la Nouvelle Calédonie », sur muséemaritime.nc

[3] Fortunes de mer calédoniennes, Naufrage en Nouvelle-Calédonie

[4] Pierre Larue, « La Seine et sa double barre à roue », Subaqua,‎ mai juin 2014, p. 52-55

[5] Fortunes de mer calédoniennes, Un troi-mâts pour Nouméa en 1873, Nouméa, Fortunes de mer calédoniennes, t1 2017, 102 p. (ISBN 978-2-9558078-0-4, notice BnF n^o FRBNF45416101)

[6] Pierre Larue, « Le naufrage du John Higginson », Subaqua,‎ septembre octobre 2014, p. 54-57

[7] Fortunes de mer calédoniennes, Le Destin tragique de la Monique : le cabotage maritime entre Nouméa et les îles Loyauté, 1950-1955, Nouméa, Fortunes de mer calédoniennes, 2011, 92 p. (ISBN 978-2-7466-3639-2, notice BnF n^o FRBNF42611165)