Asnières-la-Giraud
Asnières-la-Giraud est une commune du Sud-Ouest de la France située dans le département de la Charente-Maritime (région Nouvelle-Aquitaine).
Ne doit pas être confondu avec Anères.
Asnières-la-Giraud | |||||
![]() La mairie. | |||||
Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Charente-Maritime | ||||
Arrondissement | Saint-Jean-d'Angély | ||||
Intercommunalité | Vals de Saintonge Communauté | ||||
Maire Mandat |
Christian Ferru 2020-2026 |
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Code postal | 17400 | ||||
Code commune | 17022 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | asnièrois | ||||
Population municipale |
1 027 hab. (2018 ![]() |
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Densité | 55 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 53′ 24″ nord, 0° 31′ 11″ ouest | ||||
Altitude | Min. 22 m Max. 82 m |
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Superficie | 18,64 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Saint-Jean-d'Angély (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Matha | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Géolocalisation sur la carte : Charente-Maritime
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Ses habitants sont appelés les Asnièrois et les Asnièroises[1].
Géographie
Asnières-la-Giraud est traversée par la D 150 Saint-Jean-d'Angély-Saintes. Elle est à 7 km de Saint-Jean-d'Angély et à 20 km de Saintes. C'est Asnières qui est en bordure de cette route qui reprend une route antique et La Giraud est à l'ouest de la route.
C'est géologiquement un plateau de calcaire fin qui date du Tithonien (anciennement nommé étage Portlandien). C'est une terre de groie. Son vignoble est situé en appellation cognac, cru des Fins Bois.
Communes limitrophes
Urbanisme
Typologie
Asnières-la-Giraud est une commune rurale[Note 1],[3]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[4],[5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Jean-d'Angély, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 37 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[6],[7].
Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (94,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (61,9 %), zones agricoles hétérogènes (17,5 %), cultures permanentes (9 %), prairies (5,3 %), forêts (3,6 %), zones urbanisées (2,7 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
Le toponyme Asnières est porté par de nombreuses communes en France. Ces toponymes remontent à une forme Asinarias, basée sur le nom latin de l'âne asinus, suivi du suffixe -arias > -ières, qui lui confère le sens global d'« élevage d'ânes »[9],[10]. Par ailleurs, ce type toponymique propre aux régions de langue d’oïl va dans le sens d'un appellatif créé spécifiquement en gallo-roman septentrional, voire directement en langue d’oïl, de asne « âne » + suffixe -ière + -s locatif.
Le toponyme La Giraud fait référence à la famille Giraud, puissante famille qui possédait une grande propriété autour de laquelle s'est développé le hameau.
Le 21 juillet 1937[réf. nécessaire], pour mettre fin à la confusion entre toutes les communes de nom similaire, Asnières accole à son nom celui de la Giraud, un hameau voisin, et devient Asnières-la-Giraud.
Histoire
Asnières- la-Giraud était sur une route antique de saulniers et servait de halte.
Asnières-la-Giraud a souffert de sa proximité avec Saint-Jean-d'Angély. Durant longtemps elle n'a eu qu'un commerçant, un hôtelier. Un cabaretier s'est installé au XVIIIe siècle et un chirurgien en 1786. Cependant il y avait de nombreuses « maisons des champs » et de nombreux retraités y résidaient.
La station d'Asnières-la-Giraud est mise en service le par l'Administration des chemins de fer de l'État, lorsqu'elle ouvre à l'exploitation la ligne, à double voies, de Saint-Jean-d'Angély à Saintes[11]. Elle est fermée dans la deuxième moitié du XXe siècle.
La laiterie créée en 1923 a fermé en 1960.
Administration
Liste des maires
Budget et fiscalité
La fiscalité est d'un taux de 6,28 % pour la taxe d'habitation, 11,80 % sur le foncier bâti, 37 % sur le non bâti et 8 % de taxe professionnelle, et comme la communauté de communes prélève sur l'ensemble des quatre taxes, respectivement 2,46 %, 5,50 %, 11,91 % et 3,82 % cela donne au total et avant que s'y ajoutent le département et la région, 8,74 % pour la taxe d'habitation, 17,30 % sur le foncier bâti, 48,91 % sur le non bâti et 11,82 % de taxe professionnelle (chiffres 2007).
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[13].
En 2018, la commune comptait 1 027 habitants[Note 3], en augmentation de 6,1 % par rapport à 2013 (Charente-Maritime : +2,13 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (23,9 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) tout en étant toutefois inférieur au taux départemental (28,1 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (51,1 % contre 48,4 % au niveau national et 48,2 % au niveau départemental).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
- 51,1 % d’hommes (0 à 14 ans = 16,7 %, 15 à 29 ans = 13,4 %, 30 à 44 ans = 23,6 %, 45 à 59 ans = 22,6 %, plus de 60 ans = 23,7 %) ;
- 48,9 % de femmes (0 à 14 ans = 18,4 %, 15 à 29 ans = 14,1 %, 30 à 44 ans = 23,6 %, 45 à 59 ans = 19,7 %, plus de 60 ans = 24,2 %).
Économie
Asnières-la-Giraud a été et reste une commune d'agriculteurs et de viticulteurs. Actuellement Asnières-la-Giraud a divers artisans, un garage, une entreprise de construction mécanique, un entrepôt Emmaus et une activité liée au tourisme avec un hôtel, un gîte rural et l'auberge "Chantageasse".
Lieux et monuments


Personnalités liées à la commune
- Pierre Roy de Loulay est un homme politique français né le 26 août 1818 à Asnières-la-Giraud.
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- Les gentilés de Charente-Maritime
- Carte IGN sous Géoportail
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Albert Dauzat et Charles Rostaing
- Francois de Beaurepaire
- « Ouverture de ligne », Le Journal des Transports : revue internationale des chemins de fer et de la navigation, , p. 304 (lire en ligne, consulté le )
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « Évolution et structure de la population à Asnières-la-Giraud en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le )
- « Résultats du recensement de la population de la Charente-Maritime en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le )
Voir aussi
L'église Saint-Médard du XIIe siècle, dont ne subsistent que le mur du chevet et trois fenêtres romanes. Elle a été relevée au XIVe siècle et la façade refaite au XIXe siècle. Le clocher à hauteur du cœur est coiffé d'un toit à charpente pyramidale à huit pans et quatre pyramidions en ardoise. L'église renferme des chapiteaux ornés et deux culots sculptés d'un animal à tête humaine et d'une sirène.
Articles connexes
Lien externe
- Asnières-la-Giraud sur le site de l'Insee
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