Arthur Hugh Clough

Arthur Hugh Clough (Liverpool, - Florence, ) est un poète anglais de l'époque victorienne.

Biographie

Il nait à Liverpool. Son père, James Butler Clough, fait le commerce du coton à Liverpool, et sa mère, Anne Perfect, est la fille d'un banquier du Yorkshire. Il est le frère d'Anne Clough. En 1836, il obtient une bourse pour étudier au Balliol College d'Oxford.

Il fait la connaissance en 1851 de Blanche Mary Shore Smith, cousine de Florence Nightingale. Ils se marient en 1854 et ont quatre enfants, notamment Blanche Athena Clough, qui devient en 1920 principale de Newnham College.

Il soutient Florence Nightingale dans sa campagne pour réformer les hôpitaux militaires, et l'accompagne à Calais lors de son premier voyage en Crimée en 1854[1].

Sa santé se dégrade en 1861, et il prend un congé pour se rétablir, durant lequel il voyage, dans sa famille à l'île de Wight, puis en Grèce et à Constantinople.

Il meurt à Florence, le .

Œuvres

Style

Comme l'a écrit Rupert Christiansen en 2001, dans The Voice of Victorian Sex : « Clough devrait être aujourd'hui pour nous d'un grand intérêt. Il est le plus moderne des poètes victoriens. Depuis son approche de la métrique jusqu'à sa vision morale empreinte de scepticisme, il est beaucoup plus proche de notre propre perception que d'un Tennyson ou d'un Browning… Ses écrits ne sont ni un chant ni une rapsodie qui s'élèvent. C'est une littérature terre à terre, nerveuse, spirituelle, multiple, qui creuse au cœur de la sexualité avec une franchise surprenante et une sensualité unique dans la littérature anglaise du XIXe siècle[N 1]. »

Deux de ses poèmes repris dans plusieurs anthologies, comme The Oxford Boof of English Verse, représentatifs le premier de son scepticisme, le second de ses interrogations morales, sont The Latest Decalogue[2] d'une part et There is no God[3] construit sur une courte citation du Psaume 14 et appliqué à l'époque victorienne.

Annexes

Notes

  1. Clough should be of great interest to us now. He is the most modern of Victorian poets. In terms of everything from his attitude to metre to his sceptical moral temper, he was far closer to our own cultural persuasion than Tennyson or Browning.… His verse does not sing or soar or rhapsodise: it is prosy, anxious, witty, multivalent, and it delves into matters of sexual instinct with a startling frankness and sensuality unparalleled in 19th-century English literature.

Références

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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