Armand René du Châtellier
Armand René du Chatellier ou Armand René de Maufras du Chatellier, né le à Quimper et mort le au château de Kernuz à Pont-l'Abbé, est un archéologue, historien et économiste français.
Historique familial
Armand René Maufras du Chatellier est né dans une famille d'ancienne bourgeoisie originaire de Normandie , établie en Bretagne au XVIIIe siècle[1], issue de Jean Maufras, (mort en 1764), bourgeois de Poilley (Manche. *Louis Maufras, sieur du Chatellier (1718-1797), était économe de l'Abbaye de Saint-Georges, juge de paix, feudiste distingué, auteur du chartrier de l'Évêché de Léon. *René Louis Maufras du Chatellier 1754-1845), était commissaire du roi, président du tribunal de Quimper, (Finistère). *Paul Armand Maufras du Chatellier (1835-1905), était lauréat de l'Académie des Inscriptions et Belles Lettres, président de la Société archéologique du Finistère, officier de l'Instruction publique.
Armes de la famille
« de gueules à 3 molettes d'or : 2 et 1., et un trèfle de sinople en abîme ; parfois écartelé: d'azur à la fasce d'argent chargée de 3 têtes de lions de gueules et accompagnée de 3 molettes d'argent : et 1 ».
Biographie
Armand René du Chatellier est membre fondateur de l'Académie des sciences morales et politiques, président en 1850 d'une société savante l'Académie des sciences morales, des lettres et des arts de Versailles. Il a fondé l'Association bretonne et le journal Le Quimperois[2]. Propriétaire châtelain de Kernuz, il est aussi maire de Pont-l'Abbé du au .
De 1833 à 1839[3], il assure la fonction d’inspecteur départemental des enfants assistés (enfants trouvés, abandonnés et orphelins), sous l’égide du Préfet du Finistère. Il ne compte pas ses heures à parcourir les hospices dépositaires (Brest, Morlaix, Quimper et Quimperlé), et visiter les enfants placés dans les familles à la campagnes en Cornouaille et en Léon.
Son fils Paul-Armand du Chatellier, archéologue breton connu, rassembla au château de Kernuz une vaste collection d'objets, vases, outils et bijoux de la Préhistoire dont l'essentiel se trouve désormais au musée des Antiquités nationales à Saint-Germain-en-Laye.
Œuvres
- La mort de Louis XVI : scènes historiques de à , Moutardier éditeur, Paris, 1828
- Excursion dans l'Amérique du Sud, esquisses et souvenirs, Paris, Renard éditeur, 1828
- La mort des Girondins, drame en cinq actes, Paris, Rapilly éditeur, 1829
- Histoire de la Révolution dans les départements de l'ancienne Bretagne, livre publié en 1836[4].
- La guerre de Vendée
- Les persécutions religieuses et la Convention
- Des alphabets celtiques et celto-armoricains
- L'Inde antique
- Mémoire sur la pêche à la sardine
- Évêché et ville de Quimper
- Un essai de socialisme, 1793-94-95 : réquisitions, maximum, assignats (avec une biobibliographie de l’auteur par Léon de La Sicotière), Paris, Retaux-Bray, , 88 p. (lire en ligne).
Notes et références
- Henri de La Messelière, Filiations Bretonnes, Prudhomme, Saint-Brieuc, 1914, T.III, p.693-694
- http://fr.topic-topos.com/eveche-et-ville-de-kemper-pont-l-abbe
- Pierrick Chuto, Les exposés de Creac’h Euzen, Finistère, Saint Alouarn, troisième trimestre 2019, 280 p. (ISBN 978-2-9546076-4-1), Pages 49 à 59
- A. du Chatellier, Histoire de la révolution en Bretagne,4 tomes, réédité Morvran, Berrien, 1977 [ (ISBN 2-85968-003-9)]
Voir aussi
Bibliographie
- Léon de La Sicotière, « M. du Châtellier », Bulletin monumental, Paris et Caen, vol. 51 (1 de la 6e série), , p. 303-313 (lire en ligne). — Tiré à part : Caen, F. Le Blanc-Hardel, [1885].