Argenteuil-sur-Armançon

Argenteuil-sur-Armançon est une commune française située dans le département de l'Yonne, en région Bourgogne-Franche-Comté.

Pour les articles homonymes, voir Argenteuil et Armançon (homonymie).

Argenteuil-sur-Armançon

L'Armançon à Argenteuil.
Administration
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Yonne
Arrondissement Avallon
Intercommunalité Communauté de communes Le Tonnerrois en Bourgogne
Maire
Mandat
Patrice Munier
2020-2026
Code postal 89160
Code commune 89017
Démographie
Population
municipale
217 hab. (2018 )
Densité 7,1 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 45′ 04″ nord, 4° 06′ 30″ est
Altitude Min. 165 m
Max. 289 m
Superficie 30,51 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Tonnerre
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Tonnerrois
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Argenteuil-sur-Armançon
Géolocalisation sur la carte : France
Argenteuil-sur-Armançon

    Géographie

    Argenteuil-sur-Armançon est un village français d'une superficie de 30,51 km2 et dont l'altitude moyenne de 174 m se situe entre 165 m et 289 m. La rivière de l'Armançon est le principal cours d'eau qui le traverse.

    Localisation

    Il est situé dans le département de l'Yonne et la région de Bourgogne à km au sud-ouest d'Ancy-le-Franc, la plus grande ville à proximité.

    Accessibilité

    Gares ferroviaires :

    Aéroports :

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Argenteuil-sur-Armançon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Tonnerre, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 38 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (56,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (56,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (52,5 %), forêts (42,8 %), prairies (3,7 %), zones urbanisées (1 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Toponymie

    Les habitants d'Argenteuil-sur-Armançon se nomment les Argentoliens et les Argentoliennes.

    Les habitants sont aussi appelés les Loups-garous.

    Argenteuil vient d'une forme gauloise Argentialo qui peut signifier le champ des gaulois ou le champ de l'argent[8]. Le nom Argentolium figure dans le cartulaire général de l'Yonne de 1080[9].

    Histoire

    Pré-histoire et antiquité

    Sur la motte féodale d’Argenteuil située près de l'église, a été retrouvé un éclat de cortex de rognon de silex retouché en grattoir du néolithique final.

    Époque gauloise : À cette époque, ARGENTEUIL faisait partie de la Cité des Lingons dont la capitale était Andematunum (Langres). Son nom gaulois est Argentoïalos, ce qui signifie la « Clairière blanche ». La voie antique de Sens à Alise passe à quelque distance d’Argenteuil. Cette voie a vu passer les armées gauloises de Vervingétorix et les légions de César et de Labienus.

    Époque gallo-romaine :

    Argenteuil au Moyen Âge :

    La Révolution :

    Émigration de la famille Louvois : Dès 1790, Victoire de Bombelles et son fils, Michel Auguste Félécité, dernier marquis de Louvois, émigrent en Suisse. Ils retrouveront leurs biens au début de l’Empire.

    Le lavoir fut construit en 1834. En 1936, la commune prend le nom d’Argenteuil-sur-Armançon afin d’éviter la confusion avec celle de Seine et Oise.

    Pour de plus amples informations, contacter la société d’archéologie et d’Histoire du Tonnerois, la bibliothèque municipale de Tonnerre.

    Moyen Âge

    Un château est mentionné dès le XIIe siècle. Au début du XIIIe siècle, la châtellenie d'Argenteuil appartient au comte de Tonnerre. À la fin de ce siècle, une partie des terres d'Argenteuil est léguée à l'hospice Notre-Dame des Fontenilles par Marguerite de Bourgogne. En 1340, un seigneur du nom de Jean d'Argenteuil y vivait. De l'ancienne maison forte d'Arcy citée en 1351 il reste, non loin de l'actuel château, une motte ovale, fortement arasée. La tour, transformée en colombier, serait le seul vestige en état. Les seigneurs d’Argenteuil : Rougemont, Serin, Mandelot, Le Bascle, Bethoulat, Louvois, Boucher, Ancienville, Marguerite de Bourgogne.

    Temps modernes

    La propriété avec le château s'étend sur 7 hectares et c'est M. Francis Poullain qui, depuis 1989, y a entrepris d'énormes travaux de sous-œuvre en faisant des fondations en béton afin que le château traverse les siècles. Il y a aussi mis tout son amour des vieilles pierres en faisant appel à différents métiers d’art : peinture décorative (fresques murales, trompe-l'œil, patines), ébénisteries (escaliers intérieurs, volets, placards, tables de réception et fauteuils sur mesure)... Un terrain de tennis 🎾 en quick éclairé, une piscine chauffée avec pool house, un barbecue avec terrasse, une écurie, un verger avec une cinquantaine d'arbres fruitiers, un potager, un cours d’eau, des arbres tri-centenaires... Deux cheminées immenses et le pigeonnier qui comprend 999 cases pourraient être classés. À proximité, un lavoir classé et une pièce d'eau avec des cygnes, en plein village.

    Politique et administration

    Située dans la région Bourgogne-Franche-Comté, département de l'Yonne, la commune d'Argenteuil-sur-Armançon fait partie de l'arrondissement d'Avallon dans le canton du Tonnerrois.

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1944 1945 Georges Millot    
    1945 1964 Charles Pascal    
    1964 1977 Roger Mathey    
    1977 1989 André Pion    
    1989 En cours Michel Mackaie[10] DVD retraité agricole

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[12].

    En 2018, la commune comptait 217 habitants[Note 3], en diminution de 1,36 % par rapport à 2013 (Yonne : −1,17 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    780818749719735677677676735
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    656628594582596607564540535
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    540519508486516488450504414
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014
    358349347312274246260245211
    2018 - - - - - - - -
    217--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee à partir de 2006[14].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    Le lavoir.

    Personnalités liées à la commune

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Tonnerre », sur insee.fr (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Jean-Marie Cassagne et Mariola Korsak, Dictionnaire des villes et villages de Bourgogne, Viévy, Editions de l'Escargot Savant, , 558 p. (ISBN 978-2-918299-27-1, notice BnF no FRBNF43615263), p. 20.
    9. Cartulaire général de l'Yonne - Deuxième volume sur Gallica, page 18.
    10. Conseil général de l’Yonne, Ma Commune, consulté le 15 décembre 2013.
    11. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    12. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    13. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    14. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    15. « Église Saint-Didier-et-Saint-Leu d'Argenteuil-sur-Armançon », notice no PA00113576, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    16. « Lavoir d'Argenteuil-sur-Armançon », notice no PA89000004, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    17. Argenteuil
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