Antonio Ier Acciaiuoli

Antonio Ier Acciaiuoli (mort le ) seigneur de Thèbes puis duc d'Athènes de 1403 à 1435[1].

Biographie

Antonio Ier était le fils illégitime de Nerio Ier Acciaiuoli et d'une Grecque appartenant à une famille influente, Maria Rendi[2]. À la mort de son père, il reçut en apanage la Béotie (Thèbes et Livadiá). Il réussit à reprendre en 1403 le duché d'Athènes, passé aux mains des Vénitiens en 1395. Sa famille s'y maintint jusqu'à la conquête turque (1458).

Antonio Ier ne laissa pas de descendance légitime et sa succession fut disputée. Sa veuve, apparentée à la famille Chalcocondyle, chercha à garder le pouvoir mais fut évincée au profit des fils d'un cousin d'Antonio, Franco, seigneur de Sycaminon (mort en 1420) : Nerio II Acciaiuoli et Antonio II Acciaiuoli[3],[4]

Article relié

Notes et références

  1. Venance Grumel, Traité d'études byzantines, « La Chronologie I », Presses universitaires de France, Paris, 1958, « Maison Acciaiuoli » p. 407
  2. Kenneth Meyer Setton, The Catalans and Florentines in Greece, 1380-1462 in A History of the Crusades: The fourteenth and fifteenth centuries, p 256
  3. The Catalans and Florentines in Greece p 271
  4. selon certains auteurs (dont Jean Longnon, René Grousset, Peter Lock) se basant sur K. Hopf (Chroniques gréco-romanes p 476), Antonio aurait épousé deux Grecques : la première, Hélène, parente de l'historien Laonicus Chalcondyle ; la seconde, Marie Mélissène, issue d'une puissante famille de Morée qui lui aurait apporté en dot d'importantes possessions dans l'est du Péloponnèse. Cependant cette version est impossible, l'épouse apparentée aux Chalcocondyles étant présentée par la seule source la mentionnant (Laonicos Chalcondyle) comme sa veuve - le prénom Hélène, absent des sources primaires, étant probablement une conjecture de Hopf ; le nom de Marie Mélissène (et sa prétendue dot en Morée), elle aussi décrite comme veuve d'Antonio, n'est quant à lui évoqué que par la chronique du Pseudo-Sphrantzès (Macaire Melissène), un faux datant du XVIe siècle parsemé de détails généalogiques fantaisistes destinés à appuyer les revendications familiales de son auteur (cf Setton, The Catalans and Florentines in Greece, note 167 p. 271).
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