Antonio Cañero
Antonio Cañero, né à Cordoue (Espagne) le , décédé dans cette même ville le , est un rejoneador espagnol. Il est à l'origine de la renaissance dans son pays de la corrida de rejón, longtemps délaissée au profit de la corrida à pied[1].
Antonio Cañero
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Présentation | |
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Nom de naissance | Antonio Cañero |
Naissance | Cordoue |
Décès | (à 67 ans) Cordoue |
Nationalité | Espagnol |
Carrière | |
Invention | l'introduction du toreo à pied ans la corrida de rejón le costume de campo (costume traditionnel du rejoneador) les banderilles roses |
Fin de carrière | 1935 |
Présentation
Antonio Cañero était le fils d'un professeur d'équitation. Il devint à son tour professeur d'équitation dans l'armée, puis capitaine de cavalerie. C'est à la suite du triomphe qu'il obtint à Madrid le , au cours d'une corrida patriotique, qu'il décida de devenir professionnel de la tauromachie à cheval[1].
Avant cela, il avait participé de ne nombreux concours équestres et remporté des prix en France, en Espagne, au Portugal. Mais ses débuts dans la tauromachie remontent à l'année 1913 où on signale sa présence comme torero à pied dans des festivals taurins[2]. Ses véritables débuts de rejoneador professionnel datent du .
Sa carrière
Le monde de la tauromachie lui doit une véritable renaissance de la tauromachie à cheval qu'il a codifiée[3]. Cependant, cette forme de combat s'éteint avec lui. Il faudra attendre l'arrivée de Álvaro Domecq Díez et de Conchita Cintrón pour que la corrida de rejón retrouve son panache et les faveurs du public[3].
C'est Antonio Cañero qui a eu l'idée de se passer d'un novillero pour la mise à mort du taureau. Il a mis pied à terre avec la muleta et a affronté directement l'animal. Il est donc le créateur d'un genre qui fut accueilli très favorablement de 1923 à 1925. Il a également mis au point le costume désormais adopté par les rejoneadors[3].
Le , il se produisit à Paris dans un spectacle équestre. Mais sa notoriété décrut assez rapidement en Europe. Après une blessure à Bilbao, il tenta de relancer la mise à mort du taureau en public au Portugal où cette pratique était en principe interdite[2]. Après un triomphe sans précédent à Mexico en 1927, il toréa de moins en moins jusqu'en 1935, date à laquelle il se retira des arènes.
Notes et références
- Lafront (1950), p.56
- Bérard (2003), p.353
- Lafront (1950), p.258
Bibliographie
- Robert Bérard, Histoire et dictionnaire de la Tauromachie, Paris, Bouquins Laffont, , 1056 p. (ISBN 978-2-221-09246-0, notice BnF no FRBNF39009903)
- Auguste Lafront, Encyclopédie de la Corrida, Paris, Prisma Laffont, , 287 p.