Anne Barnard
Lady Anne Barnard (née Lindsay le , décédée le ) est une écrivaine, artiste et figure mondaine écossaise. Elle est l'auteure de la ballade Auld Robin Gray. Sa résidence de cinq ans au Cap, en Afrique du Sud a eu, malgré sa brièveté, un impact significatif sur la vie culturelle et sociale de son époque[1].
Biographie
Anne est née dans la Maison Balcarres à Fife ; elle est la neuvième enfant et première fille d'Anne Lindsay (née Dalrymple) et de James, comte de Balcarres. En 1793, elle s'installe à Londres, où elle rencontre et se marie avec Andrew Barnard, fils de Thomas Barnard, évêque de Limerick, et douze ans plus jeune qu'elle. Elle obtient ensuite du vicomte Melville une nomination pour son mari au poste de secrétaire aux colonies au Cap de Bonne-Espérance, qui était alors sous occupation militaire britannique. Les Barnard s'y rendent en , et Lady Anne demeure au Cap jusqu'en [2].
Ses lettres adressées à Melville, alors secrétaire à la guerre et aux colonies, et ses carnets de voyages à l'intérieur des terres sont devenus une source importante d'informations sur les gens, les événements et la vie sociale de l'époque. Elle est également connue dans la mémoire populaire comme mondaine, fameuse pour ses réceptions au Fort de Bonne-Espérance en tant qu'hôtesse officielle du comte Macartney.
La remarquable série de lettres, journaux et dessins qu'elle a produits a été publiée en 1901 sous le titre South Africa a Century Ago. En 1806, lors de la reconquête du Cap par les Britanniques, Barnard fut reconduit dans ses fonctions de secrétaire des colonies, mais Lady Anne choisit de rester à Londres plutôt que de l'accompagner. Barnard meurt au Cap en 1807, et le reste de la vie d'Anne se passe à Londres, où elle mourut le [2].
Lady Anne était aussi une artiste accomplie; certaines de ses œuvres sont incluses dans ses récits de vie publiés aux XVIIIe et XIXe siècle. Elle est l'auteure de peintures à l'huile et de dessins.
Le révérand William Leeves révéla en 1812 qu'Auld Robin Gray avait été écrit par elle en 1772 et mis en musique par lui-même. Lady Anne ne reconnaît la paternité de cette chanson publiée anonymement en 1783 que deux ans avant sa mort, dans une lettre à Sir Walter Scott (1823), qui l'édita ensuite pour le Bannatyne Club avec deux suites[2].
Le souvenir de Lady Anne est entretenu de plusieurs façons au Cap. Une salle du château de Good Hope est connue sous le nom de "Salle de bal de Lady Anne Barnard"; une route dans la banlieue de Newlands, où vivaient les Barnards, porte le nom "Lady Anne Avenue", et une sculpture d'elle est exposée dans le hall du centre municipal de Claremont. La maison de campagne des Barnards, The Vineyard, existe toujours et sert d'hôtel.
Références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Lady Anne Barnard » (voir la liste des auteurs).
- The Claremont Clarion (June, 2010)
- (en) « Anne Barnard », dans Encyclopædia Britannica, 1911 [Barnard (en) Lire en ligne sur Wikisource]
Liens externes
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- Ressources relatives aux beaux-arts :
- (en) British Museum
- (en) National Portrait Gallery
- (en + nl) RKDartists
- (en) Union List of Artist Names
- (en) Sheet Music for Auld Robin Gray
- (en) South Africa a century ago; letters written from the Cape of Good Hope (1791–1801) by Barnard, Anne Lindsay, Lady, 1750-1825, editor William Henry Wilkins. London: Smith, Elder & Co., 1910.
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