Angeot

Angeot est une commune française située dans le département du Territoire de Belfort, en région Bourgogne-Franche-Comté.

Angeot

Rue principale d'Angeot.

Héraldique
Administration
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Territoire de Belfort
Arrondissement Belfort
Intercommunalité Grand Belfort
Maire
Mandat
Michel Nardin
2020-2026
Code postal 90150
Code commune 90002
Démographie
Gentilé Angelois
Population
municipale
349 hab. (2018 )
Densité 53 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 41′ 50″ nord, 7° 00′ 52″ est
Altitude Min. 360 m
Max. 417 m
Superficie 6,56 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Belfort
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Grandvillars
Législatives Première circonscription du Territoire de Belfort
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Angeot
Géolocalisation sur la carte : Territoire de Belfort
Angeot
Géolocalisation sur la carte : France
Angeot
Géolocalisation sur la carte : France
Angeot
Liens
Site web mairie-angeot.fr
    Angeot, vu de l'église

    Ses habitants sont appelés les Angelois. Le nom patois est « Macots », qui vient du mot maçon.

    Géographie

    Sur les 656 hectares de la commune, 170 sont forestiers. Angeot est située à côté de la frontière entre le Territoire de Belfort et le Haut-Rhin.

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Angeot est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Belfort, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 91 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (59,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (59,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (46 %), forêts (35,5 %), prairies (12,7 %), zones urbanisées (5,3 %), zones agricoles hétérogènes (0,5 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Toponymie

    • En allemand: Engelsod et Ingelsod[8].
    • Angeth (1234), Ingelsotz (1350), Engelsoot (1576), Ingelsoth (1579), Ingelsod (1581), Ingolsat (1644).

    Histoire

    Le nom du village vient peut-être de l'Aine, ancien nom de la Saint-Nicolas, le cours d'eau qui arrose le village; bien qu'avant le XIIe siècle. Au XIIIe siècle, Angeot possède un château que les comtes de Ferrette donnent en fief à une famille qui en prend le nom. Le château appartient à ces derniers jusqu'en 1430, époque à laquelle une famille de Soultz l'obtient en gage.

    En 1538, le chancelier de l'abbaye de Murbach achète le château, qui reste dans la mouvance des comtes de Ferrette. Durant la période pendant laquelle Angeot faisait partie des possessions des Habsbourgs, Angeot portait le nom allemand d'Ingelsod. Angeot fit partie du département du Haut-Rhin jusqu'en 1871. Ultime concession arrachée à Bismarck, Angeot (ainsi que les communes orientales du Territoire-de-Belfort) resta rattachée à la France, en échange de certaines communes minières lorraines. Le château a été détruit lors des invasions suédoises de 1635. Des ruines des fondations peuvent être aperçues dans les champs derrière la cure, bâtiment se trouvant derrière l'église actuelle.

    Au XIVe siècle, la paroisse d'Angeot est très étendue puisqu'elle regroupe les localités de Bretten, Eteimbes, Felon, Lagrange, Leval, Petitefontaine, Reppe, Romagny-sous-Rougemont et Rougemont-le-Château. En 1782, date à laquelle la paroisse est détachée du diocèse de Bâle pour rejoindre celui de Besançon, elle ne comprend plus que le village d'Angeot et celui de Petitefontaine.

    Le Angeot a été l'épicentre d'un tremblement de terre dont l'intensité épicentrale avait atteint la magnitude 5 .

    Héraldique

    Les armes peuvent se blasonner ainsi :

    d'argent à deux lions affrontés de sable.

    Ce blason peut se trouver dans la salle communale (salle Camille).

    Politique et administration

    La mairie-école.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    avant 1981  ? Camille Petard PS  
    mars 2001 mars 2008 Marc Bossert PS  
    mars 2008 En cours Michel Nardin[9] PS Professeur de faculté

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[11].

    En 2018, la commune comptait 349 habitants[Note 3], en augmentation de 8,72 % par rapport à 2013 (Territoire de Belfort : −1,71 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    377376455495462470458453415
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    374378371365352354351305296
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    266265257187212214197174206
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    192181168208243280295323343
    2018 - - - - - - - -
    349--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[12] puis Insee à partir de 2006[13].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    L'école d'Angeot, située à côté de la mairie, accueille actuellement des CM1 et des CM2.

    Activités

    L'église Saint-Sébastien.
    L'intérieur d'église.

    Angeot est le lieu de plusieurs activités comme :

    • la marche d'Angeot, sous le couvert de l'association « Les Marcheurs d'Angeot », qui rassemble chaque année plus de 1 000 participants
    • du théâtre, l'association « Les Prés Jolis », qui fait jouer non seulement des adolescents et des adultes mais aussi des enfants, donne quatre représentations par an, dans la salle communale du village, la salle Camille.
    • des cours de gymnastique, à la salle Camille, organisés depuis la rentrée scolaire 2010.
    • le 1er vide-grenier qui a eu lieu en .

    Patrimoine et curiosités

    • Tombe gravée : L'orientation d'une pierre tombale est opposée à celle des autres tombes du cimetière. Des têtes de mort y sont gravées. Aucune date n'y figure mais elle pourrait dater d'avant 1800. Selon la légende, un curé serait enterré à cet endroit car il n'aurait pas respecté sa religion.
    • Église Saint-Sébastien : 1843-1862. Angeot possédait déjà une église en 1234. L'église d'Angeot remonte au haut Moyen Âge, donc a fortiori le village. Une nouvelle église est édifiée entre 1840 et 1843. Le clocher est entièrement refait à partir de 1862.
    • Enseigne : Cette enseigne d'une ancienne auberge de 1850 rappelle le nom de l'établissement, l'Auberge du Cerf. Le café Pétard, qui faisait restaurant à l'occasion est fermé depuis 1995.
    • Tunnel : On raconte que, durant la période de guerre, un tunnel aurait été creusé jusqu'à l'église pour amener les corps depuis la rivière qui passe en contrebas.
    • Les chemins de Saint-Jacques : un des itinéraires des chemins de Saint Jacques de Compostelle passe par Angeot.

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Belfort », sur insee.fr (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Dictionnaire topographique du département du Haut-Rhin - Georges Stoffel (1868)
    9. réélu le 25 mai 2020 selon l'Est Républicain du 28 mai 2020.
    10. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    11. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    12. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    13. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
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