Andy Sidaris

Andrew « Andy » W. Sidaris (né le à Chicago, mort le à Beverly Hills) est un réalisateur et producteur américain de cinéma et de télévision.

Andy Sidaris
Nom de naissance Andrew W. Sidaris
Naissance
Chicago, États-Unis
Nationalité Américain
Décès (à 76 ans)
Beverly Hills, États-Unis
Profession Producteur, réalisateur, scénariste
Films notables voir filmographie
Site internet www.andysidaris.com

Biographie

Sidaris grandit dans une famille d'origine grecque à Shreveport, en Louisiane, où il a fréquenté le lycée C. E. Byrd. Sa famille est active dans les cercles sportifs de la ville ; son frère Chris W. Sidaris (1927-2000), est l'ancien directeur du Shreveport Parks and Recreation Department. Il étudie à Dallas à l'université méthodiste du Sud.

En 1950, il commence sa carrière à la télévision en tant que réalisateur pour la chaîne de télévision WFAA à Dallas. Au début des années 1960, il se tourne vers la production d'émissions sportives. En 1961, il réalise le premier épisode de l'émission d'ABC Wide World of Sports. Il participe à l'introduction de techniques telles que la répétition immédiate, le ralenti ou l’écran partagé dans les émissions sportives[1] et établit les Honey Shots, des gros plans de pom-pom girls et de femmes attirantes dans le public lors d'événements sportifs[2]'[1]. Pour ABC, il produit les retransmissions des Jeux Olympiques de 1964 à 1988. Avec sept autres réalisateurs, il reçoit un Emmy dans la catégorie Réalisation exceptionnelle dans la programmation sportive en 1969 pour son travail de réalisateur lors de la diffusion des Jeux olympiques d'été de 1968 à Mexico.

Au début des années 1970, il réalise quelques épisodes de séries télévisées, comme un épisode de Kojak. En 1970, il chorégraphie la scène du football pour Robert Altman dans le film MASH[3].

Il se tourne vers la production de films en participant à des films d'exploitation incluant de scènes érotiques. Sidaris devient connu pour ses films de série B, qu'il produit à très bon marché et rapidement pour le marché des vidéo-clubs[4]. Entre 1973 et 1998, il réalise une douzaine de longs métrages, qui met en avant des armes de gros calibre et des bimbos. Sidaris travaille souvent avec les mêmes femmes, des playmates et des modèles de Penthouse, comme Julie Strain, Cynthia Brimhall, Julie K. Smith ou Shae Marks. Après le succès financier de Malibu Express en 1985, Sidaris produit sept autres films en tant que suites libres jusqu'en 1993. Sa carrière prend fin avec la fin des vidéo-clubs. Plus tard, il appelle la série Bullets, Bombs and Babes[5]. Il donne le même titre à son livre, publié en 2003, dans lequel il décrit la réalisation des films.

Sidaris meurt d'un cancer de la gorge le à Beverly Hills.

Son mariage avec Arlene T. Sidaris donne naissance à deux filles et au fils Christian Drew Sidaris, qui sera à ses côtés, aussi réalisateur et acteur. Arlene Sidaris participe à la production de tous les films de son mari et dirige le site officiel d'Andy Sidaris depuis sa mort.

Filmographie

  • 1973 : Stacey (en)
  • 1979 : Seven (en)
  • 1985 : Malibu Express (en)
  • 1987 : Piège Mortel à Hawaï (en)
  • 1988 : Picasso Trigger (en)
  • 1989 : Savage Beach (en)
  • 1990 : Guns (en)
  • 1991 : Jeu fatal (en)
  • 1993 : Hard Hunted (en)
  • 1993 : Fit to Kill (en)
  • 1993 : Opération panthère noire (en)
  • 1994 : The Dallas Connection (en)
  • 1996 : Day of the Warrior
  • 1998 : L.E.T.H.A.L. Ladies: Return to Savage Beach (en)

Références

  1. Josh Levin, « L’homme qui a offert le «plan meufs» aux retransmissions sportives », sur Slate, (consulté le )
  2. (en) Mary Ellen Hanson, Go! Fight! Win! : Cheerleading in American Culture, Bowling Green State University Popular Press, , 172 p. (ISBN 9780879726805, lire en ligne), p. 53
  3. (en) Dale Sherman, M.A.S.H. FAQ : Everything Left to Know About the Best Care Anywhere, Applause Theatre & Cinema Books, , 400 p. (ISBN 9781495063794, lire en ligne)
  4. (en) Daniel R. Budnik, '80s Action Movies on the Cheap : 284 Low Budget, High Impact Pictures, McFarland, , 260 p. (ISBN 9780786497416, lire en ligne), p. 194
  5. Lelo Jimmy Batista, Tués par la mort, Hachette Heroes, , 208 p. (ISBN 9782017055662, lire en ligne), p. 130

Liens externes

Source de traduction

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