André René Marie Robert
André René Marie Robert (Angers, -Biarritz[1], ), est un officier de marine français.
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Biographie
Il entre à l'École navale en et en sort aspirant en . Enseigne de 2e classe (), il sert sur le croiseur cuirassé Jeanne-d'Arc et est nommé enseigne de 1re en . Il embarque ensuite sur le croiseur cuirassé Gloire aux Antilles puis est nommé en 1918 à la 2e escadrille de sous-marins à Bizerte.
Lieutenant de vaisseau (), membre de la Commission navale française d'armistice à Londres puis de la Commission navale de contrôle interalliée en Allemagne (1920), il est nommé en décembre à la capitainerie interalliée du port de Constantinople puis passe en 1922 au 3e bureau de l’État-major général.
Commandant du yacht Diana (1923), il travaille en 1925 au centre d'instruction aéronautique d'Hourtin puis sert l'année suivante sur le cuirassé Provence avant d'être admis à l’École de guerre navale dont il sort breveté avec mention spéciale pour être muté à la division navale du Levant.
Capitaine de corvette (), il sert en 19360-1931 sur le croiseur Suffren puis, capitaine de frégate (), officie à l’État-major de la marine en Indochine (1933-1934). En 1935-1936, il commande la base aéronavale de Lann-Bihoué et supervise les travaux d'achèvement de celle de Lanvéoc-Poulmic.
En 1936-1937, il commande le torpilleur Cordelière et devient sous-directeur du port de Brest. Capitaine de vaisseau (), adjoint du commandant de la marine à Oran, il est mis en congé d'armistice en 1941 à cause de ses sentiments anglophiles et est placé à la retraite d'office en . Il rallie alors la France libre () et est nommé chef d'état-major des forces navales en Grande-Bretagne.
Contre-amiral (), il commande les Forces navales françaises libres en Grande-Bretagne et est le chef de la Mission navale française. De retour en France en , il est nommé préfet maritime de Brest.
Vice-amiral (), membre du Conseil supérieur de la marine, il prend sa retraite en .
Récompenses et distinctions
- Chevalier (1921), Officier, Commandeur puis Grand-Officier de la Légion d'Honneur (1950)[2].
Bibliographie
- Étienne Taillemite, Dictionnaire des marins français, Tallandier, 2002, p. 456
Notes et références
- État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970
- Le dossier est absent de la Base léonore.
Liens externes
- Portail du monde maritime
- Armée et histoire militaire françaises