André Cools

André H. P.[réf. nécessaire] Cools, né le à Flémalle-Haute et mort à à Cointe, est un homme politique socialiste belge et un militant wallon.

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Andre Cools

André Cools à Saint-Gilles.
Fonctions
Ministre du budget

(3 ans)
Vice-premier Ministre

(3 ans)
Président du Parti socialiste belge

(5 ans)
Président du Parti socialiste

(3 ans)
Président du Parlement wallon

(3 ans)
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Flémalle-Haute (Belgique)
Date de décès
Lieu de décès Cointe (Belgique)
Nationalité Belge
Parti politique Parti socialiste
Père Marcel Cools

Biographie

Avec un grand-père ouvrier dans le charbonnage de Marihaye et des parents qui géraient la maison du peuple de Flémalle-Grande, André Cools grandit dans un monde socialiste et ouvrier[1].

Il fut ministre du Budget de 1968 à 1971, vice-Premier ministre de 1969 à 1972, président du Parti socialiste belge de 1973 à 1978, puis président du Parti socialiste de 1978 à 1981, et président du Parlement wallon de 1982 à 1985. Il reçut aussi le titre honorifique de ministre d'État en 1983. Il reçut le grade de grand officier de l'ordre de Léopold et celui de grand-croix de l'ordre de Léopold II. Il siégea pendant la 47e législature de la Chambre des représentants. Au moment de sa mort, il était bourgmestre de Flémalle, commune de la banlieue liégeoise, et ministre wallon des Pouvoirs locaux et Travaux subsidiés.

Il était parfois surnommé le « Maître de Flémalle », par analogie avec le surnom du peintre Robert Campin. Il fut membre du Royal Standard Club Liégeois (16) du au mais pratiquait également le handball au Royal Olympic Club Flémalle (6) également dans les années 1950.

Il est aussi à l'origine de la taxe sur l'eau[2].

Le scandale de l'affaire Agusta, dans laquelle il aurait été impliqué, éclata peu après son décès.

Assassinat : l'affaire Cools

André Cools est assassiné par balle le à 7 h 25 par deux personnes sur l'avenue de l'Observatoire (domaine de la Tourelle) près de sa voiture. Sa compagne est gravement blessée[3].

Une cellule spéciale, composée de six agents de la police judiciaire et criminelle dite « Cellule Cools », est mise en place à la suite de cet assassinat, et placée sous tutelle de la juge Véronique Ancia, celle-ci étant en faction de garde lors des faits.

Le , le juge Connerotte a délivré un mandat d'arrêt contre Silvio de Benedictis, un commerçant de La Louvière auparavant déjà inculpé dans l'affaire des titres volés.

En , deux personnes d'origine tunisienne ont été condamnées pour avoir perpétré l'assassinat d'André Cools et la tentative d'assassinat de sa compagne, ils purgent actuellement une peine de vingt-cinq ans de prison à Tunis pour ces faits[4]. Les deux meurtriers, Ben El Amine Abdelmajid et Ben Rajib Abdeljalil, deux immigrés tunisiens qui vivaient depuis plusieurs années en Sicile travaillaient déjà pour la mafia italienne à Agrigente, en Sicile.

En 2004, Richard Taxquet, ancien secrétaire particulier du ministre Alain Van der Biest, et Pino di Mauro, ancien chauffeur du ministre, ainsi que Cosimo Solazzo et Domenico Castellino ont été condamnés à 20 ans de prison pour avoir organisé cet assassinat, tandis que Luigi Contrino et Carlo Todarello ont écopé de cinq ans de prison[5],[6],[7],[8]. Le suicide d'Alain Van der Biest en 2002 a éteint la procédure judiciaire à son encontre.

Il est, outre avec Julien Lahaut, le seul parlementaire belge à avoir été assassiné depuis 1830.

Notes et références

Voir aussi

Documentaire

Articles connexes

Liens externes

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