Andelot-en-Montagne

Andelot-en-Montagne est une commune française, située dans le département du Jura, en région Bourgogne-Franche-Comté. Elle fait partie de la Communauté de communes Champagnole Porte du Haut-Jura.

Pour les articles homonymes, voir Andelot.

Andelot-en-Montagne

La place de la Mairie et la fontaine.
Administration
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Jura
Arrondissement Lons-le-Saunier
Intercommunalité Communauté de communes Champagnole Nozeroy Jura
Maire
Mandat
Pascal Volpoet
2020-2026
Code postal 39110
Code commune 39009
Démographie
Gentilé Andelotiens
Population
municipale
512 hab. (2018 )
Densité 41 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 51′ 13″ nord, 5° 56′ 03″ est
Altitude 636 m
Min. 597 m
Max. 740 m
Superficie 12,48 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Champagnole
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Champagnole
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Andelot-en-Montagne
Géolocalisation sur la carte : Jura
Andelot-en-Montagne
Géolocalisation sur la carte : France
Andelot-en-Montagne
Géolocalisation sur la carte : France
Andelot-en-Montagne
Liens
Site web mairie-andelot-en-montagne.fr

    Géographie

    C'est un village du canton de Champagnole à une altitude de 637 m. Ses habitants s'appellent les Andelotiens. Andelot est situé à proximité de la forêt de la Joux.

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Andelot-en-Montagne est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Champagnole, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 43 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (57,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (58 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (35,6 %), prairies (34,2 %), terres arables (13,4 %), zones agricoles hétérogènes (9,8 %), zones urbanisées (4,7 %), zones humides intérieures (2,2 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Politique et administration

    Voici tous les maires d'Andelot-en-Montagne de 1796 à 2008 : (source : panneau de la mairie d'Andelot en Montagne)

    - Jean Simon BOUVERET,

    - Simon GANEVAT,

    - Claude BOURGEOIS,

    - Jean-Baptiste DEBOIS, 1821

    - Simon GANEVAT,

    - François Joseph GUYON,

    - Jean Joseph BONMAILLARD, 1832

    - Jean-Baptiste DEBOIS, 1835

    - Jean-Pierre BOUVERET,

    - Jean-François GUYON,

    - Joseph GANEVAT,

    - Ferréol MICHAUD,

    - François TABOUREY,

    - Jean-Louis BOURGEOIS,

    - Jean-Claude BOUSSON,

    - Jean-Louis BOURGEOIS,

    - Louis GUYON,

    - Victor GUYON,

    - Narcisse VALLET,

    - Albert THEVENIN,

    - Jean LAMY,

    - Joseph VALLET,

    - Robert COUTURET,

    - Michel VANDEWATTYNE,

    - Rémi CHAMBAUD, (Cadre supérieur, DVD,

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[8]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[9].

    En 2018, la commune comptait 512 habitants[Note 3], en diminution de 5,54 % par rapport à 2013 (Jura : −0,29 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    415418509633666721784722746
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    678701974690759814825819791
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    813805757703701701695688723
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    643605548555561548548536528
    2018 - - - - - - - -
    512--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[10] puis Insee à partir de 2006[11].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    - De l'agriculture : élevage bovins, production laitière, céréales
    - De la sylviculture : bucheronnage principalement, scierie
    - Des commerces : bureau de tabac – presse - épicerie, boulangerie, pharmacie, salon de coiffure,
    - Un médecin
    - Un bureau de poste
    - Une gare
    - Des artisans : charpentier, menuisier, chauffagiste, peintre, garagiste, galerie d'art
    - Une entreprise de forage
    - Un entrepôt d'explosifs

    Culture locale et patrimoine

    Église Saint-Renobert (XVIIe siècle)

    L'église Saint Renobert était d'abord un simple château. Elle a été construite grâce à Catherine de Jonvelle, Dame d'Andelot, en 1343. C'est devenu une église en 1652. C'est à cette époque qu'on a construit le clocher. Saint Renobert est le patron de l'église et sa fête se célèbre le . Elle est bâtie sur une butte qui domine le village. Sur les vitraux sont représentés des personnages de la religion catholique. Beaucoup ont été offerts par des riches habitants d'Andelot ;

    Atelier Bouveret (XVIIIe siècle), inscrit à l'IGPC, depuis 1997[12]

    L'atelier Bouveret était un atelier de montage de voitures tractées par des chevaux a été construit en 1777 par Jean Simon Bouveret. Une société est créée en 1872 par Léon Bouveret pour la construction, la transformation, la réparation des voitures et des corbillards, pour l'entretien des carrosseries. L'atelier comprend 4 postes de travail. Vers 1901, la société s'oriente vers le montage et la réparation des carrosses et des voitures automobiles. L'activité reprend en 1930 avec le père, peu après l'atelier de fabrication est converti en garage spécialisé en carrosserie avec pont à essence[13] ;

    Fromagerie ou fruitière (XXe s.), auj. chaufferie, inscrite à l'IGPC depuis 1997[14].

    La coopérative fromagère a été créée le . Elle fabriquait du comté jusqu'à 12 meules par jour. Il y a eu aussi la fabrication de morbier et de beurre. Jusqu'à 15 agriculteurs apportaient leur lait matin et soir, puis un camion passait dans les fermes pour le récolter. Elle est équipée de deux cuves, installées un 1994, d'une capacité de 2 500 et de 1 500 litres, mais également de 12 presses et d'une baratte. La fromagerie comptait en 1997, 7 sociétaires, son maximum. La fabrication a été stoppée en 2005 et la vente s'est arrêté en 2008 ;

    Autre

    • Mairie ;
    • Fontaine ;
    • Ponts ferroviaires, inscrits à l'IGPC depuis 2004[15],[16],[17] ;
    • Gare ferroviaire (XIXe s.), de la ligne Andelot-La Cluse, inscrite à l'IGPC, depuis 2004[18] ;
    • Scierie Farcot, auj. Rodde (XXe s.), inscrite à l'IGPC, depuis 1997[19] ;
    • Salle des pompes construite en 1892. La source de ce bâtiment est la fontaine noire de Chapois.

    Personnalités liées à la commune

    Anecdotes

    Le nom de la commune apparaît en arrière-plan sur une tablette lors de l'épisode 60 (6e saison, épisode 12 : La pilule de l'oubli) de la série télévisée PJ.

    Héraldique

    Les armes de la commune se blasonnent ainsi :

    Échiqueté d'argent et d'azur de cinq tires, au lion de gueules, armé, lampassé et couronné d'or brochant sur le tout.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    9. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    10. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    11. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    12. « Atelier Bouveret (XVIIIe s) », notice no IA39001051, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    13. Dictionnaire Rousset
    14. « Fromagerie », notice no IA39000152, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    15. « Pont ferroviaire tournant (XIXe s) », notice no IA39001085, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    16. « Ponts ferroviaires 1 et 2 (XIXe s) », notice no IA39001086, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    17. « Pont ferroviaire 3 (XIXe s) », notice no IA39001087, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    18. « Gare ferroviaire (XIXe s) », notice no IA39001084, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    19. « Scierie (XXe s) », notice no IA39000150, base Mérimée, ministère français de la Culture.
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