Amyntas de Galatie

Amyntas de Galatie (en grec Ἀμύντας ; mort en ) est tétrarque puis roi de Galatie en 37 av. J.-C. et de Cilicie Trachée en

Pour les articles homonymes, voir Amyntas.

Biographie

Amyntas était le fils d'un certain Dyitalos. Il portait le même nom que ses grands-pères paternel (Amyntas, fils de Dyitalos) et maternel.

Roi de Galatie

Amyntas commence sa carrière comme secrétaire de Déiotaros avant d'épouser une des filles de nom inconnu du vieux tétrarque puis roi, qui avait réussi au cours de sa longue carrière à réunir l'ensemble des Galates sous son autorité. Amyntas est d'abord tétrarque des Trocmes, sans doute après le décès sans héritier de son beau-frère Brigotorix, fils de Déiotoros et tétrarque des Trocmes, et époux d'une autre fille du roi Déiotaros.

Avec l'appui de Marc Antoine, il succède comme roi de Galatie en à Castor II, petit-fils et successeur de Déiotaros, dont les héritiers sont cantonnés à la Paphlagonie[1].

Amyntas, avec opportunisme d'ailleurs comme son petit-neveu Déiotaros Philadelphe de Paphlagonie, abandonne le parti d'Antoine avant la bataille d'Actium[2]. Il en est récompensé par l'annexion de la Lycaonie au sud et les mains libres pour étendre son influence sur les principautés de Derbé et de Laranda en Isaurie. Il reçoit également la Cilicie Trachée, qui était théoriquement sous l'autorité de Ptolémée Philadelphe, le fils de Cléopâtre VII et d'Antoine[3].

Amyntas est tué en 25 av. J.-C. alors qu'il combat des tribus insoumises de Lycaonie. Son royaume est immédiatement réduit en province romaine. La Cilicie et la Lycaonie sont données en à Archélaos de Cappadoce[4].

Postérité

Les héritiers d'Amyntas sont encore par la suite de grands propriétaires fonciers en Galatie : Pylaiménès et Albiorix au Ier siècle et C. Julius Severus au IIe siècle[5].

Notes et références

  1. Dion Cassius, livre XLIX, chapitre 32.
  2. Plutarque, Vie de Marc Antoine, chapitre 63.
  3. Maurice Sartre, Le Haut-Empire romain. Les provinces de Méditerranée orientale d'Auguste aux Sévères, Point Histoire no 220, Éditions du Seuil, Paris, 1991 (réédition 1997) (ISBN 2020281538), p. 15 & 25.
  4. Strabon, Géographie, XII, 5, « La Galatie », § 1.
  5. Maurice Sartre, op. cit., p.  261 ; pour le dernier, cf. l'inscription d'Ancyre publiée par Théodore Mommsen à Berlin le .

Bibliographie

  • Maurice Sartre, Le Haut-Empire romain. Les provinces de Méditerranée orientale d'Auguste aux Sévères, Point Histoire no 220, Éditions du Seuil, Paris, 1991 (réédition 1997) (ISBN 2020281538).
  • Théodore Reinach, « Un descendant de Déjotarus », dans Revue celtique, Paris, 1901, tome XXII, p. 1-8.
  • Portail de la Rome antique
  • Portail du monde celtique
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.