Ambassade de Belgique en France

L'ambassade de Belgique en France est la représentation diplomatique de la Belgique en France.

Ambassade de Belgique

Belgique

Ambassade de Belgique vue de l'Arc de Triomphe.

Lieu 9 rue de Tilsitt
Paris 75840
Coordonnées 48° 52′ 30″ nord, 2° 17′ 40″ est
Ambassadeur François de Kerchove d'Exaerde
Nomination 2018
Site web http://www.diplomatie.be/paris/
Géolocalisation sur la carte : Paris

Voir aussi : Ambassade de France en Belgique

Elle est située 9 rue de Tilsitt, à Paris près de la place de l'Étoile.

Son ambassadeur est Francois de Kerchove d'Exaerde, en poste depuis .

Histoire

L'hôtel particulier qu'occupe l'actuelle ambassade a été construit à partir de 1866[1] par Charles Rohault de Fleury sur les plans de Jacques Ignace Hittorff datant de 1853, comme l'emsemble des immeubles de la place, lors des travaux du baron Haussmann pour le compte de la Ville de Paris et de l'association Lescanne-Perdoux & Jules Lebaudy.

L'hôtel est vendu en 1874 à Mr. Guillermoz de Schutte, homme d’affaires bremois qui en terminera les travaux, laissés à l'état de simples fondations.

L'hôtel sera revendu en 1876 à John W. MacKay, industriel milliardaire américain. Il fera réaliser, avec son épouse Marie-Louise, les nombreux décors intérieurs de l'hôtel.

En 1896, les MacKay revendent les lieux à Victor Klotz, un riche négociant en soieries, pour la somme d'un million de francs, soit 250 000 francs de moins que le prix où ils l'avaient acheté vingt ans auparavant[1].

Le bien reste dans la famille mais Louis-Lucien Klotz, le neveu de Victor Klotz, avocat puis ministre des Finances et sénateur sous la IIIe République fait de mauvaises spéculations en Bourse et le parlementaire est criblés de dettes.

L'immeuble est mis en gage par le Crédit foncier qui obtient un jugement de saisie du tribunal de la Seine, ce qui permet à la banque de racheter son gage par adjudication pour la somme de 1,25 million de francs le [1].

En 1941, le Crédit foncier le revend à la société immobilière Étoile-Tilsitt pour 5 millions[1].

L’hôtel est revendu le à l’état belge pour 105 millions de francs[1]. Tous les services déménagent depuis l'hôtel de La Marck situé au 25, rue de Surène pour le nouveau bâtiment de la rue de Tilsitt.

L'hôtel de La Marck reste aujourd'hui la résidence de l'ambassadeur.

Hôtel de La Marck, résidence de l'ambassadeur.

Consulats

Il y a un consulat général de Belgique à Marseille. Il y avait, jusqu'en 2015[2], un consulat général de Belgique à Strasbourg (à l'adresse duquel siège aujourd'hui la représentation permanente de la Belgique auprès du Conseil de l'Europe) et un consulat général de Belgique à Lille. Un consulat de Belgique a autrefois existé à Troyes[3]. Selon le Moniteur belge, des consulats de Belgique ont historiquement existé dans d'autres villes françaises : par exemple à Amiens, Nancy, Reims, Saint-Quentin et Sedan[4] ou encore Rennes et Nice[5], ainsi qu'à Montauban (au 5, faubourg du Moustier)[6].

Il y a actuellement (2021) des consulats honoraires de Belgique à Charleville-Mézières, Dijon, Lille (après la disparition en 2015 du consulat général dans cette ville, création officialisée par une lettre de provision faite à Bruxelles le ), Lorient, Lyon, Metz, Nantes, Tours (rattachés à l'ambassade à Paris) et à Ajaccio, Bordeaux, Montpellier, Perpignan, Toulouse (rattachés au consulat de Marseille), ainsi qu'en Guadeloupe (à Baie-Mahault), en Martinique (au Lamentin) et à La Réunion (Sainte-Marie).

Références

  1. « Faisons le tour de la Place de l'Etoile », paristoric.com, consulté le 12 avril 2021.
  2. « Représentation permanente de la Belgique auprès du Conseil de l’Europe », france.diplomatie.belgium.be, consulté le 12 avril 2021.
  3. « Pourquoi tant d’Aubois portent un patronyme flamand ? », lest-eclair.fr, 19 juin 2018.
  4. Moniteur belge / Belgisch Staatsblad, État belge, , 960 p. (lire en ligne), p. 6209.
  5. Moniteur belge / Belgisch Staatsblad, État belge, , 1916 p. (lire en ligne), p. 5535.
  6. « Montauban. Hommage au consul qui a secouru des milliers de réfugiés belges », ladepeche.fr, 30 janvier 2017.

Voir aussi

Articles connexes

Lien externe

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