Amaury de Saint-Quentin

Amaury de Saint-Quentin, né le à Sydney (Australie), est un haut fonctionnaire et il fut auparavant homme politique français.

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Il est préfet de La Réunion jusqu'au , date à laquelle il est nommé préfet du Val-d'Oise.

Il a mené une carrière politique locale, de à , mois où il est nommé préfet de l'Ardèche.

Biographie

Origines et formation

Originaire de Nouvelle-Calédonie par son grand-père, Stéphane de Saint-Quentin, industriel et conseiller général, qui s'y est installé en 1924, Amaury de Saint-Quentin naît en Australie, pays de sa mère. Fils de Guy de Saint-Quentin, ingénieur à la société Le Nickel (SNL), filiale d'Eramet, il passe sa jeunesse à Nouméa et est notamment élève du lycée Blaise-Pascal[1].

Il poursuit à Paris ses études supérieures. Titulaire d'une licence en droit et d'une maîtrise en sciences politiques, obtenues à l'université Panthéon-Assas, il obtient un DESS de Défense dans cette même université, puis un Certificate in Business Administration à l'EUA de San Francisco[2].

Carrière

Après un passage dans le secteur privé, comme responsable export du groupe Sagem entre 1987 et 1989 puis senior-consultant dans une filiale du groupe Compagnie Générale des Eaux, il est chargé de mission au cabinet de Jacques Toubon à la mairie du 13e arrondissement de Paris de 1990 et 1993. En 1993, il devient ensuite chargé de mission au cabinet du Premier ministre, Édouard Balladur, puis en 1995, chef de cabinet du secrétaire d'État à l'Enseignement supérieur, Jean de Boishue[2].

Il s'engage dans la vie publique dans l'Orne en se présentant dans la troisième circonscription de l'Orne aux législatives de 1993. Il se qualifie pour le second tour, mais n'arrive qu'en troisième position d'un scrutin où l'emporte l'UDF Hubert Bassot[3].

Poursuivant cependant son implantation locale, il devient conseiller général du canton de Putanges-Pont-Écrepin en 1994, battant le conseiller général divers-droite sortant, Pierre Raguideau, avec 62,13 % des suffrages au second tour. L'année suivante, il est élu maire du chef-lieu[4].

Il devient vice-président du conseil général de l'Orne en 1998, puis quitte la mairie de Putanges-Pont-Écrepin en 2000[2]. Il est réélu conseiller général en 2001 avec 53,52 % des voix au premier tour ainsi qu'en 2008 sous l'étiquette majorité départementale[5].

En 2002, Michèle Alliot-Marie l'appelle comme conseiller au sein de son cabinet au ministère de la Défense. Il la suit ensuite au ministère de l'Intérieur en 2007 comme conseiller chargé des collectivités territoriales[2].

Il est nommé préfet de l'Ardèche en , démissionnant de ses différents mandats électifs locaux [4].

Le , il est nommé préfet de la région Guadeloupe ainsi que représentant de l'État dans les collectivités d'outre-mer de Saint-Martin et Saint-Barthélemy.

Il est nommé au conseil des ministres du , directeur général de l’agence régionale de santé de Haute-Normandie[6].

En , il est nommé en conseil des ministres membre du conseil supérieur de l'administration territoriale et de l'évaluation (CSATE) chargé de l'évaluation et de l'accompagnement des membres du corps préfectoral.

Lors du conseil des ministres du , il est nommé préfet de La Réunion[7].

Le , en conseil des ministres, il est nommé à compter du préfet du Val-d'Oise[8].

Décorations

Notes et références

  1. Yann Mainguet, « Un Calédonien nommé préfet », Les Nouvelles calédoniennes, 27 et 28 décembre 2008
  2. Biographie sur le site de la préfecture de l'Ardèche
  3. http://www.atlaspol.com /NR/orne.htm
  4. « Amaury de Saint-Quentin préfet de l'Ardèche », Ouest France, 12 décembre 2008
  5. Trois candidats à Putanges, Ouest-France sur maville.com, 26 février 2008
  6. Le gouvernement attribue un nouveau poste à Amaury de Saint-Quentin, Acteurs publics
  7. « Amaury de Saint-Quentin nouveau préfet de La Réunion », zinfos974.com, (lire en ligne).
  8. « Compte rendu du Conseil des ministres du 29 mai 2019 », sur Gouvernement.fr (consulté le )
  9. Décret du 14 avril 2017 portant promotion et nomination
  10. Décret du 13 mai 2011 portant promotion et nomination
  11. « Nominations Mérite maritime - Décret du 3 juillet 2019 portant promotion et nomination », sur Site de la Fédération nationale du Mérite maritime et de la Médaille d'honneur des marins, (consulté le )

Article connexe

Liens externes

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