Amasra

Amasra (anciens noms Sesamos puis Amastris) est une ville portuaire de Turquie, située sur la mer Noire dans la province de Bartin, dans l'ancienne région de Paphlagonie. Sa population est de 14 984 habitants.

Amasra
Amastris
Administration
Pays Turquie
Région Région de la mer Noire
Province Bartın
Maire Mehmet Emin Timur
Préfet Kadir Taner Eser
Indicatif téléphonique international +(90)
Plaque minéralogique 74
Démographie
Population 14 984 hab. (2016)
Densité 125 hab./km2
Géographie
Coordonnées 41° 45′ 00″ nord, 32° 23′ 00″ est
Altitude 20 m
Superficie 12 000 ha = 120 km2
Localisation

Districts de la province de Bartın
Géolocalisation sur la carte : Turquie
Amasra
Géolocalisation sur la carte : Turquie
Amasra
Liens
Site de la mairie http://www.amasra.bel.tr
Site du district http://www.amasra.gov.tr
Sources
« Index Mundi/Turquie »

    La ville est aujourd'hui très appréciée pour ses côtes, son cadre naturel et son climat pontique, qui font du tourisme l'activité la plus importante.

    Amasra compte deux îles, appelées Nymphées avant 1460 : la plus grande est Büyük Ada (« Grande Île »), tandis que la plus petite est Tavşan Adası (« île des lapins »).

    Histoire

    Dans l'antiquité, la ville de Sesamos est mentionnée par Homère[1]. Étienne de Byzance dit qu'elle a été à l'origine appelée Cromna, mais il répète cette indication pour un autre endroit. L'endroit tire son nom de la nièce du dernier roi persan Darius III, nommée Amastris. C'était la femme de Denys d'Héraclée, le tyran d'Héraclée du Pont, et après sa mort, la femme de Lysimaque. Il s'agit de quatre petites colonies Ioniennes : Tion Sesamos, Cytoros, Cromna, qui ont été alliés à Amastris après s'être séparées de Lysimaque pour former la nouvelle communauté d'Amastris, placée sur la petite rivière du même nom ; la ville tire principalement ses richesses du commerce du bois[2]. Au VIIIe siècle, la ville fut la patrie de St-Georges et au XIVe siècle, ce fut un comptoir génois avant de devenir ottomane au XVe siècle, prenant alors le nom d'Amasra en 1460.

    Lieux et monuments

    • La mosquée de Fatih, ancienne église
    • Le musée de la ville
    • Les thermes (hammam) et le théâtre.

    Bibliographie

    Galerie photographique

    Références

    1. Homère, Iliade [détail des éditions] [lire en ligne], Chant II (853)
    2. Lucien de Samosate (2015), p. 853
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