Allégorie de la Justice

L’allégorie de la Justice est une sculpture civile réalisé en 1718 par Claude Franchomme. Elle orne ensuite la chapelle du Palais Rihour de Lille qui servait à ce moment, de Salle du Conclave. Son emplacement est connu par une photographie de la fin du XIXe siècle, alors que la chapelle était occupée par les collections du Musée d’Archéologie de la Ville de Lille.

Histoire

En , durant un bal, un incendie se déclare au Palais Rihour et la sculpture connait dès lors, un fort encrassement dû à la suie. Dès le , l’intervention de restauration commence grâce au mécénat de l’Ordre des Avocats de Lille[1]. Cela permet de révéler le très bon état de conservation de la polychromie originale : les carnations de la figure sont blanches et les drapés recouverts d’une dorure. Cette intervention consista en un nettoyage important. Quant aux parties fragiles en bois, elles ont été consolidées. Enfin, un élément de draperie et la balance ont été refixés. Seules quelques retouches d’harmonisation très visibles seront réalisées. Les traces de vie de l’objet telles que les brûlures de l’incendie seront conservées car elles sont un témoin de l’histoire de l’œuvre et plus généralement de l’histoire de la ville de Lille[1]. A l’automne 2014, la statue entre dans le parcours permanent du Musée de l'Hospice Comtesse de Lille aux côtés d’autres éléments de décor de la Salle du Conclave déjà présents[2].

Symbolique de l'œuvre

Personnage : L’Allégorie de la Justice représente la Déesse grecque Thémis, fille d’Ouranos (Dieu du Ciel) et de Gaïa (déesse de la Terre). Elle symbolise la Justice immanente et l’ordre établi. Du grec « loi divine », Thémis reste à la droite de son époux Zeus. Conseillère de celui-ci, elle veuille au bon rapport des dieux entre eux et a le don de prédire l’avenir.

Faisceau : Le faisceau représente l’autorité du magistrat et le respect dû à ceux qui rendent la Justice.

Balance : La balance représente les notions d’équilibre, d’harmonie et d’ordre.

Bandeau : Le bandeau est une fine couche de lin recouvrant les yeux de Thémis. Elle représente l’impartialité quant à faire régner la justice qui doit être rendu objectivement et indépendamment de la puissance ou de la faiblesse des accusés[3].

Notes et références

  1. Mikaël Libert, « Lille: La sculpture restaurée L'Allégorie de la Justice est exposée à l'Hospice Comtesse », sur 20minutes.fr, 20 Minutes, (consulté le )
  2. « Lille : Après un siècle, l’Allégorie de la Justice revient restaurée », sur lavoixdunord.fr, La Voix du Nord, (consulté le )
  3. « Les symboles de la Justice », sur justice.gouv.fr, (consulté le )

Annexes

Articles connexes

Liens externes

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