Alfred Basquin

Installé à Péronne, Alfred Basquin y exerça la profession d'hôtelier. Son dynamisme lui permit de devenir 1924 à 1930 président du syndicat régional des cafetiers, hôteliers et restaurateurs.

Après la Seconde Guerre mondiale, il devint représentant de commerce à Mons-en-Chaussée près de Péronne. C'est là qu'il mourut en 1957, des suites d'une longue maladie.

En 1925, il fut élu conseiller municipal à Péronne et le resta jusque 1935.

Battu en 1928 aux élections législatives, il fut élu député socialiste SFIO de la Somme en 1932, dans la circonscription de Péronne. Réélu en 1936, lors des élections qui virent le triomphe du Front populaire. Il fut secrétaire de la Chambre des députés pour un an en 1938, membre des commissions de l'agriculture, des PTT, des comptes définitifs et des économies et président de la sous-commission de la batellerie.

Après la défaite et l'armistice du 22 juin 1940, il s'associa le 7 juillet à la déclaration de Gaston Bergery demandant la fin de la IIIe République, l'édification d'un ordre nouveau « national et social » et la réconcialition avec l'Allemagne. Le 10 juillet 1940, il vota en faveur de la l'attribution des pleins pouvoirs à Pétain.

En 1942, Alfred Basquin devint représentant de commerce dans le département du Puy-de-Dôme et rendit des services à la Résistance.

A la Libération, le Jury d'honneur, réuni le 30 juin 1945, le déclara inéligible en raison de son vote du 10 juillet 1940. Il mit alors un terme à sa carrière politique.