Albert Bourderon

Albert Henri Bourderon, né le à Corbeilles (Loiret) et mort le à Paris, est un tonnelier et syndicaliste socialiste français. Pendant la première Guerre mondiale, il soutient une position pacifiste, conforme aux principes internationalistes.

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En août 1915, avec Alphonse Merrheim, il présente à la Conférence nationale de la CGT, une motion dénonçant l’Union sacrée, « Cette guerre n’est pas la nôtre[1] », qui recueille un quart des suffrages. En septembre, ils participent ensemble à la Conférence de Zimmerwald qui réunit trente-huit délégués socialistes et syndicalistes de douze pays, opposants à la participation des partis de l’Internationale aux « unions sacrées » nationales[2],[3].

Notes et références

  1. Jean-Marc Schiappa « L’Antimilitarisme et le mouvement ouvrier », Actes du colloque de Saint-Nazaire, 29 et 30 novembre 2015, Déserteurs, mutins, pacifistes, antimilitaristes de tous les pays, unissez-vous !, Les Éditions de la Libre Pensée, Paris, 2016, p. 358.
  2. Ibidem, p. 359.
  3. Julien Chuzeville, Militants contre la guerre 1914-1918, Les Lilas, Spartacus (no B 186), , 132 p. (ISBN 9782902963683), chap. 3 (« L'Appel de Zimmerwald »)

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