Alain d'Humières
Alain Bertrand Marie Gaston d'Humières, né à Lacq (Basses-Pyrénées) le , Mort pour la France le , à Rocquigny, Aisne, est un général de brigade de l'armée française.
Pour les autres membres de la famille, voir Famille d'Humières (Rouergue).
Biographie
Rentré à l'École spéciale militaire de Saint-Cyr à 18 ans, il est affecté à sa sortie de Saumur au 31e régiment de dragons alors en garnison à Épernay puis à Lunéville.
Excellent cavalier, il remporte, entre autres, le grand steeple international à Rome en 1911 et 4 courses en 1912[1].
En 1914, il se distingue en Lorraine, avec le 31e dragons. Promu capitaine le il est à la tête de son escadron lors de la bataille de Champagne.
En 1916, il sert à l'état-major de la 2e division de cavalerie puis dans l'aviation avant de commander la 8e compagnie du 68e bataillon de chasseurs alpins.
Le , il est promu chef de bataillon au 19e régiment d'infanterie.
Blessé à trois reprises, il reçoit six citations et est nommé, le , chevalier de la Légion d'honneur.
Entre les deux deux guerres il est d'abord affecté à Limoges, au 29e régiment de dragons, puis de nouveau à Épernay mais au 9e régiment de dragons. Nommé colonel le il prend la tête de ce régiment jusqu'en , date à laquelle il devient auditeur au centre des hautes études militaires . Il reçoit ensuite le commandement de la 2e brigade de cavalerie à Alençon avant d'être promu général de brigade le .
Rattaché à la 1re division légère de cavalerie (1re DLC), la 2e brigade légère de cavalerie[2] entre en Belgique le et prend contact le lendemain à Marche-en-Famenne avec la 7e Panzerdivision.
Les 11 et , le groupement de marche inter-armes, commandé par le général d'Humières freine l'ennemi jusqu'à la Meuse en le stoppant devant Ychippe-Chevetogne-Mont-Gauthier.
Le , le général d'Humière reçoit le commandement d'un nouveau groupement de marche inter-armes avec lequel il parvient à bloquer une attaque de chars appuyée par l'aviation à Anthée.
Le il reçoit l'ordre d'organiser un point de résistance dans la région de Moranrieux en récupérant divers éléments épars en retraite.
Le il est relevé de ses positions par le 28e régiment de tirailleurs tunisiens, il donne l'ordre aux éléments de sa brigade de tenir le carrefour de Pied-du-Tertre à Rocquigny.
Il est tué vers minuit alors qu'il effectuait une ronde pour s'assurer que toutes les dispositions étaient bien prises. Il fait partie des treize officiers généraux français morts au cours des opérations de mai-juin 1940.
Un temps inhumé à Wassigny, il repose depuis 1948 dans sa sépulture familiale à Marcolès.
État des services
- : Colonel du 9e régiment de dragons
- : auditeur au Centre des hautes études militaires
- : commandant la 2e brigade de cavalerie
- : mort au combat
Grades et distinctions
- Grades
- Lieutenant
- : Capitaine au 31e régiment de dragons
- : Chef de bataillon
- : Colonel
- : Général de brigade
- Distinctions
Bibliographie
- Henri d'Humières : Le Général Alain d'Humières, 1884-1940, mort pour la France
Notes et références
- Revue de cavalerie, Tome V, janvier à juin 1913, page 170
- La 2e brigade légère de cavalerie était composée du 1er régiment de chasseurs à cheval et du 19e régiment de dragons
Liens externes
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