Ahmed Boumendjel

Ahmed Boumendjel, né le à Beni Yenni, dans l'actuelle wilaya de Tizi Ouzou et mort le [1], est un avocat et homme politique algérien.

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Biographie

Né d'un père instituteur, Ahmed était l'ainé d'une fratrie de sept enfants[2], qui compte aussi un autre nationaliste du nom de Ali Boumendjel. Il étudie pour devenir avocat. Il assura la défense de Messali Hadj, durant son procès en 1939.

Ahmed Boumendjel adhère au parti de l'Union démocratique du manifeste algérien (UDMA) de Ferhat Abbas en 1946[3].

En 1949, il occupe le poste de conseiller de l'Union française. Puis, il rejoint les rangs du Front de libération nationale (FLN) en 1957 et il devient membre du Conseil national de la Révolution algérienne (CNRA).

Il obtient le poste de conseiller politique au ministère de l'Information du Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA). Il rencontre Tito en 1960, avec lequel il négocie un soutien yougoslave à la cause indépendantiste algérienne[4]. Il participe aux pourparlers de Melun en 1960 avec Mohamed Seddik Benyahia et aux accords d'Évian le . Il est nommé ministre de la Reconstruction, des Travaux publics et des Transports le , dans le premier Gouvernement de Ben Bella. Il est député FLN de Tizi-Ouzou dans l'assemblée nationale constituante de 1962.

Après deux ans, Ahmed Boumendjel se retire de la vie politique en décembre 1964. Il s'éteint le à l'âge de 74 ans.

Notes et références

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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