Ahmed Adhoum
Ahmed Adhoum (arabe : أحمد عظوم), né le à Kairouan, est un magistrat et homme politique tunisien.
Ahmed Adhoum أحمد عظوم | |
Fonctions | |
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Ministre tunisien des Domaines de l'État et des Affaires foncières (intérim) | |
En fonction depuis le (6 mois et 30 jours) |
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Président | Kaïs Saïed |
Chef du gouvernement | Hichem Mechichi |
Gouvernement | Mechichi |
Prédécesseur | Leïla Jaffel |
Ministre tunisien des Affaires religieuses | |
En fonction depuis le (4 ans, 5 mois et 25 jours) |
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Président | Béji Caïd Essebsi Mohamed Ennaceur (intérim) Kaïs Saïed |
Chef du gouvernement | Youssef Chahed Elyes Fakhfakh Hichem Mechichi |
Gouvernement | Chahed Fakhfakh Mechichi |
Prédécesseur | Ghazi Jeribi (intérim) Abdeljalil Ben Salem |
Ministre tunisien des Domaines de l'État | |
– (9 mois et 17 jours) |
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Président | Fouad Mebazaa (intérim) Moncef Marzouki |
Premier ministre | Béji Caïd Essebsi |
Gouvernement | Caïd Essebsi |
Prédécesseur | Foued Daghfous |
Successeur | Salim Ben Hamidane |
Secrétaire d’État chargé des Domaines de l'État | |
– (1 mois et 18 jours) |
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Président | Fouad Mebazaa (intérim) |
Premier ministre | Mohamed Ghannouchi |
Gouvernement | Ghannouchi II |
Prédécesseur | Foued Daghfous (comme ministre) |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Kairouan (Tunisie) |
Nationalité | tunisienne |
Parti politique | Indépendant |
Profession | Magistrat |
Il est ministre des Domaines de l'État du 7 mars au au sein du gouvernement de Béji Caïd Essebsi puis ministre des Affaires religieuses dans le gouvernement de Youssef Chahed à partir du et reconduit dans les gouvernements Fakhfakh puis Mechichi.
Biographie
Carrière professionnelle
Magistrat en 1978, il devient juge au tribunal cantonal de Kairouan en 1984. Il est ensuite président du tribunal de première instance, toujours à Kairouan, puis à celui de Mahdia, en 1989 et celui de Monastir en 1995[1]. Il est ensuite président de la cour d'appel de Bizerte, puis premier président de la cour de Bizerte, en 2000[1].
En mars 2012, il est nommé médiateur administratif[2]. Le , il est nommé président du Haut comité de contrôle administratif et financier[3].
Carrière politique
À la suite de la révolution de 2011, il devient secrétaire d'État auprès du ministre des Finances[1] Jalloul Ayed, chargé des Domaines de l'État au sein du gouvernement d'union nationale, puis, le 7 mars de la même année, ministre des Domaines de l'État dans le gouvernement de Béji Caïd Essebsi.
Le , il est nommé ministre des Affaires religieuses dans le gouvernement de Youssef Chahed[4] puis prête serment le 20 mars[5].
Vie privée
Il est marié et père de trois enfants[1].
Notes et références
- « Tunisie : biographie de M. Ahmed Adhoum, ministre des Domaines de l'État », sur espacemanager.com, (consulté le ).
- « Ahmed Adhoum, nommé médiateur », sur leaders.com.tn, (consulté le ).
- « Ahmed Adhoum nommé président du Haut comité de Contrôle administratif et financier », sur businessnews.com.tn, (consulté le ).
- « Biographie de Ahmed Adhoum, nouveau ministre des Affaires religieuses », sur businessnews.com.tn, (consulté le ).
- « Les nouveaux membres du gouvernement prêtent serment », sur realites.com.tn, (consulté le ).
Articles connexes
- Révolution tunisienne
- Gouvernement Mohamed Ghannouchi (2)
- Gouvernement Béji Caïd Essebsi
- Gouvernement Youssef Chahed
- Gouvernement Elyes Fakhfakh
- Gouvernement Hichem Mechichi
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