Ahiram

Ahiram, đ€€đ€‡đ€“đ€Œ, Ă©tait le roi phĂ©nicien de Byblos (vers ).

ExhumĂ© en 1923 par Pierre Montet, dans la NĂ©cropole royale de Jebail (Byblos), ce sarcophage prĂ©sente un double intĂ©rĂȘt dĂ» Ă  la fois au dĂ©cor qui orne ses cĂŽtĂ©s et Ă  l'inscription phĂ©nicienne, dont une partie est gravĂ©e sur un petit cĂŽtĂ© de la cuve et la suite sur le grand cĂŽtĂ© du couvercle.

Pillé certainement depuis la haute antiquité, le site de la tombe, et le sarcophage étaient vides.

L'inscription sur le sarcophage d'Ahiram ainsi que le graffite du tombeau d'Ahiram utilisent pour la premiÚre fois 21 des 22 caractÚres de l'alphabet phénicien. En effet il ne manque que le sade. Ces inscriptions dans leurs formes sont l'exemple le plus ancien de l'alphabet phénicien et le prototype de tous les alphabets actuels.

Le texte phénicien, qui débute sur le petit cÎté droit de la cuve et continue sur le couvercle, au-dessus de la scÚne principale, se lit de droite à gauche comme suit:

  • (sur la cuve) Sarcophage qu'a fait Ithobaal, fils d'Ahiram, roi de Gbl, pour Ahiram, son pĂšre, comme sa demeure dans l'Ă©ternitĂ©.
  • (sur le couvercle) Et si un roi parmi les rois, gouverneurs parmi les gouverneurs, dresse le camp contre Gbl et dĂ©place ce sarcophage, le sceptre de son pouvoir sera brisĂ©, le trĂŽne de sa royautĂ© se renversera et la paix rĂ©gnera sur Gbl. Quant Ă  lui, sa mĂ©moire sera effacĂ©e de la bouche de l'Au-delĂ .

Bibliographie

  • RenĂ© Dussaud, « Les inscriptions phĂ©niciennes du tombeau d'Ahiram, roi de Byblos Â». Dans : Syria. Tome 5 fascicule 2, 1924. p. 135-157.
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