Agilmar (évêque d'Auvergne)

Agilmar, en latin Agilmarus, était un religieux du haut Moyen Âge qui fut évêque de Clermont entre 873 et 891. Son nom est adapté en français de façons diverses, il peut être appelé Egilmar, Aimare, Angismar ou Agumard. De la même façon on peut voir les noms latins : Agelmarus, Aimarus ou Egilmarus.

Pour les articles homonymes, voir Agilmar.

Agilmar
Biographie
Évêque de l’Église catholique
Évêque de Clermont
Autres fonctions
Fonction religieuse
Évêque de Clermont

(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

Biographie

Agilmare naît en Bourgogne dans une famille riche et distinguée[1].

En 875 il assiste au concile de Chalon qui réunit quarante-six évêques. En 876 il est à celui de Pontyon, en 878 au deuxième concile de Troyes et peut-être à celui de Mehun-sur-Loire en 891. Il participe à la diète tenue par Charles le Chauve à Pavie en 877[1].

Il accompagne le pape Jean VIII au retour de ce dernier de France en Italie. Le pape lui donne une lettre de recommandation pour le roi Louis le Bègue[1].

L’archevêque de Reims Hincmar mandate Agilmare et l’évêque d’Autun pour l’administration des biens de l’Église de Reims après la mort du comte de Toulouse Bernard, qui les avait usurpés[1].

Selon la chronique de l'abbaye Saint-Vivant de Vergy, des religieux chassés de Gravion[n 1] en Poitou (Neustrie) par les Normands, arrivent en Auvergne. Agilmar leur offre l’asile et, comme il possède des biens patrimoniaux considérables en Bourgogne, il les établit sur ses terres en Amous. Les moines poitevins y fondent le prieuré de Saint-Vivant en Amous[1],[n 1]. L'abbé Chaume date cette arrivée des moines en Amaous à l'an 868[2]. Une vingtaine d'années après, les vikings atteignent cette région et incendient le monastère en Amaous vers 888 ou 891[3]. Fuyant de nouveau, les moines arrivent au château de Vergy où ils fondent l'abbaye Saint-Vivant de Vergyentre l'an 900 et 918[4].

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

  • [Gonod 1833] Benoît Gonod, Chronologie des évêques de Clermont et des principaux événemens de l'histoire ecclésiastique de l'Auvergne, Clermont-Ferrand, impr. Thibaud-Landriot, , sur books.google.fr (lire en ligne), p. 21.

Notes et références

Notes

  1. Pour « Gravion » et le prieuré Saint-Vivant en Amous, voir les articles « Saint Vivant » et « Saint-vivant de Vergy ».

Références

  1. Gonod 1833.
  2. [Chaume 1925] Maurice Chaume, Les origines du duché de Bourgogne, vol. 1 : Première partie - Histoire politique, Dijon, impr. Jobard, (présentation en ligne), p. 338.
  3. Chaume 1925, p. 346-347. Cité dans Marilier 1970, p. 111.
  4. [Marilier 1970] Abbé Jean Marilier, « Saint-Vivant de Vergy », Mémoire de la Commission des antiquités de la Côte-d'Or (CACO), 1970-1971 (lire en ligne [sur bm.dijon.fr], consulté le ), p. 111.
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