Abbaye Notre-Dame du Sacré-Cœur de Mâcon

L’abbaye Notre-Dame du Sacré-Cœur de Mâcon, est une abbaye trappiste fondée en 1875 par des moniales venues de l'abbaye Notre-Dame de la Coudre dans un faubourg de Mâcon. Elle est fermée par l'expulsion de 1903.

Abbaye Notre-Dame du Sacré-Cœur de Mâcon

Article à illustrer

Diocèse Autun
Patronage Notre-Dame
Fondation 1875
Dissolution 1904
Abbaye-mère La Coudre
Abbayes-filles Aucune
Congrégation Trappistines
Période ou style

Coordonnées 46° 17′ 44″ nord, 4° 49′ 00″ est
Pays France
Région actuelle Rhône-Alpes
Département Saône-et-Loire
Commune Mâcon
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne
Géolocalisation sur la carte : Saône-et-Loire

Fondation

L'abbaye est fondée en 1875 par les trappistines de abbaye Notre-Dame de la Coudre, à Laval[1]. Elle s'établit au sud de la ville, dans le faubourg « Saint-Clément »[2].

Productions

Durant le temps de leur présence à Mâcon, les religieuses vivent notamment de la production d'un fromage qu'elles nomment tout simplement le « Trappistine »[3].

Vie de la communauté

En 1907, la communauté compte une cinquantaine de religieuses[4].

Fermeture et exil de la communauté

L'expulsion des congrégations chasse les religieuses, qui obtiennent cependant un délai pour quitter la France. La communauté trouve refuge en 1908 au Brésil, à Tremembé ; néanmoins, comme pour les moines trappistes de Chambarand, également exilé dans le même pays, le manque de vocations locales incite les sœurs à revenir en Europe, plus précisément à Feluy[1], dans le refuge acheté pour elles par les moines du Mont des Cats[5]. Enfin, le , elles choisissent de s'installer dans l'abbaye de Chambarand[6], où vingt-cinq anciennes religieuses de Mâcon constituent une communauté avec deux sœurs de Vaise (également fermée en 1904) et une vingtaine de Maubec, alors surpeuplée[7].

Devenir de l'ancienne abbaye

Les bâtiments de l'abbaye sont rachetés et transformés notamment en maison d'habitation. En 1932, l'ancienne propriété des Trappistines est connue comme la « maison Hannezo »[8].

Notes et références

  1. Marie de la Trinité Kervingant, Des moniales face à la Révolution française : aux origines des Cisterciennes-Trappistines, Paris, Éditions Beauchesne, , 408 p. (ISBN 9782701011820, lire en ligne), p. 380-381.
  2. Laurent-Henri Cottineau, Répertoire topo-bibliographique des abbayes et prieurés, t. II, Mâcon, Protat frères, 1935-1938, 3488 p. (notice BnF no bpt6k6551185j, lire en ligne), p. 1699.
  3. Léonce Lex, L. Jacquelot et Gérard Taverdet, Le langage populaire de Mâcon et des environs : augmenté d'un lexique du langage populaire et suivi d'un vocabulaire des noms donnés aux habitants, Mâcon, 1903-1926, 126 p. (OCLC 174219847, notice BnF no bpt6k5749718p, lire en ligne), p. 120.
  4. « Le Moyen Âge est-il passé ? Les profondeurs des cloîtres », Le Stéphanois, no 10085, , p. 1-2 (lire en ligne).
  5. « Le refuge de Feluy », sur Abbaye du Mont des Cats (consulté le ).
  6. « Chambarand », sur http://www.chambarand.fr/, Abbaye de Chambarand (consulté le ).
  7. R. Darricau, « Notre-Dame de Chambarand, abbaye cistercienne », Revue d'histoire de l'Église de France, vol. 56, no 156, , p. 208 (ISSN 0398-4214, lire en ligne).
  8. G. Jeanton, « Le Vieux Mâcon ; histoire des rues et des quartiers de la ville », Annales de l'Académie de Mâcon, vol. 28, , p. 208 (lire en ligne).

Voir aussi

Articles connexes

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