AN-22
L’AN-22 a été la deuxième arme nucléaire française développée en remplacement de l'AN-11 dont elle dérivée.
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AN-22 | |
Bombe AN-22 accrochée sous un Mirage IV. | |
Présentation | |
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Type de missile | Bombe atomique stratégique |
Déploiement | 1967-1988 |
Caractéristiques | |
Moteurs | Bombe à chute libre |
Masse au lancement | 700 kg |
Charge utile | Fission entre 60 kt et 70 kt |
Plateforme de lancement | Bombardier à haute altitude |
Elle est étudiée de septembre 1965 à mars 1967.
Elle est entrée en service en 1967 et avait une charge explosive de fission de 60 à 70 kilotonnes équivalente à celle de son aînée AN-11, mais avec des améliorations au niveau de la sécurité et un parachute retardateur permettant un largage à basse altitude. De plus, l'enveloppe a été refondue, faisant passer son poids d'environ 1 400 kg à environ 700 kg. Le Dassault Mirage IV restait son bombardier attitré.
Environ 40 AN-22 ont été construites, soit une pour chacun des 36 Mirage IVA en service, et quelques-unes de rechange. La dernière a été retirée du service le , au profit du missile de croisière ASMP qui a pris sa succession[1].
Notes et références
- Armée et histoire militaire françaises
- Portail du nucléaire