Société civile pour l'administration des droits des artistes et musiciens interprètes

La Société civile pour l'administration des droits des artistes et musiciens interprètes, également désigné par l'acronyme Adami (ou ADAMI), est un organisme français de gestion collective des droits des artistes interprètes (OGC). Ces droits sont des droits voisins des droits d'auteur.

Société civile pour l'administration des droits des artistes et musiciens interprètes (Adami)
Création
Forme juridique Société civile
Slogan La force des artistes
Siège social Paris
 France
Direction Bruno Boutleux, directeur général-gérant
Activité Gestion collective des droits des artistes-interprètes
Site web http://www.adami.fr

Chiffre d'affaires 78.7 millions d’euros collectés en 2020[1]

Créée en 1955 par trois artistes-interprètes, l’Adami gère les droits des comédiens, des chanteurs, des musiciens, des chefs d'orchestre et des danseurs, pour la diffusion de leur travail enregistré.

Près de 79 millions d’euros ont été collectés en 2020.

Gouvernance

Afin de représenter les différents métiers des artistes-interprètes, le Conseil d'administration de l’Adami est composé de 24 membres, répartis en sièges réservés. Le tiers de ses membres est renouvelé chaque année. Cette représentativité permet aux membres du Conseil d’administration de défendre les intérêts d’une seule et même profession : celle d’artiste-interprète.

Conseil d'administration

Il oriente et supervise l’activité de la société, il est composé de : 11 artistes dramatiques ; 8 artistes de variétés, jazz et musiques actuelles ; 2 artistes lyriques ; 2 artistes musiciens classiques et/ou chefs d’orchestre ; 1 artiste chorégraphique.

Artistes dramatiques

Hélène Arié, Marianne Basler, Anne Bouvier, François Dunoyer, Pierre Forest, Dominique Frot, Sam Karmann, Anne Richard, Michèle Simonnet, Jean-Paul Tribout, Valérie Vogt

Artistes de variétés, jazz et musiques actuelles

Leslie Bourdin, André Ceccarelli, Jil Caplan, Christine Delaroche, Dorothée Hannequin, Karim Kacel, Annabelle Mouloudji, Laurent de Wilde

Artistes lyriques

Anne Baquet, Sonia Nigoghossian

Artistes musiciens classiques et/ou chefs d’orchestre

Annelise Clément, Marianne Piketty

Artiste chorégraphique

Isabelle Gonzalez

Présidents de l'Adami

Les missions de l'Adami

L’Adami gère les rémunérations secondaires de l’exploitation du travail enregistré des artistes-interprètes. Elle finance la création, la production et la diffusion de leurs projets dans tous les domaines et tous les genres artistiques. Elle accompagne et soutient les artistes et leurs projets tout au long de leur carrière. Elle défend leurs droits en France et dans le monde.

Les droits des artistes-interprètes gérés par l'Adami

Quand un/une artiste-interprète joue dans un film, quand il/elle enregistre une musique, une chanson, ce film est ensuite diffusé à la télévision, cette musique est diffusée à la radio, à la télévision, dans les commerces et dans les lieux publics, et le tout est copié par le consommateur final.

C’est pourquoi, après avoir conclu un contrat individuel avec un producteur, qui le rémunère pour son interprétation et la première exploitation de son enregistrement, l’artiste-interprète bénéficie de plusieurs types de droits qui lui assurent des rémunérations prévues par la loi ou par des accords collectifs :

  • Le droit à rémunération équitable couvre la diffusion de la musique à la radio, dans les commerces et dans les lieux publics.
  • Le droit à rémunération pour copie privée sonore et audiovisuelle est la contrepartie du droit accordé au consommateur de copier les enregistrements – si la source est licite – pour son usage personnel sur les clés USB, les CD et DVD vierges, les tablettes et les smartphones qu’il a achetés pour les voir et les écouter à sa guise.
  • Les droits exclusifs qui ouvrent droit à des rémunérations issues de l’exploitation secondaire des interprétations des comédiens : après amortissement du budget du film, pour les exploitations de leurs films en vidéo, en vidéo à la demande, pour les ventes à l’étranger, les ventes en France sur le câble, la TNT…
  • Les droits internationaux en vertu d’accords de représentation conclus avec des sociétés étrangères homologues de gestion.

Les aides financières aux projets artistiques

La loi prévoit qu’une part des montants collectés revienne aux artistes par le financement de projets de création, de production, de diffusion et de formation continue. L’Adami apporte son aide financière aux projets directement portés par des artistes ou qui favorisent l’emploi, le développement de carrière, la formation et la promotion des artistes-interprètes professionnels avec l’ambition d’être au plus près de leurs besoins et de leurs pratiques.

Événements Adami

Chaque année, l’Adami propose des opérations de promotions de jeunes talents (Talents Adami Cinéma, Talents Adami Classique, Talents Adami Théâtre, Talents Adami Jazz…) et des événements à destination des artistes (Session Unik, Hip Hop Symphonique...).

Rapprochement avec la Spedidam

Le , l'Adami et la Spedidam ont signé un accord de rapprochement, pour former la SAI (Société des artistes interprètes). Elle sera le plus grand organisme européen de gestion des droits artistiques avec 136 millions d’euros perçus pour 100 000 artistes[2].

Notes et références

  1. « Les chiffres clés 2018 », sur www.adami.fr, (consulté le )
  2. « Accord majeur entre la Spedidam et l’Adami »(ArchiveWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?), sur adami.fr, Adami, (consulté le )

Lien externe

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