6e régiment de commandement et de soutien

Le 6e régiment de commandement et de soutien est une unité de commandement française dissoute en 2010.

6e Régiment de Commandement et de Soutien

Insigne régimentaire du 6e Régiment de Commandement et de Soutien jusqu'en 2005

Insigne du 6e Régiment de Commandement et de Soutien à compter de 2005

Création 2005
Dissolution 2010
Pays France
Branche Armée de terre
Type Régiment
Rôle Commandement et de Soutien
Fait partie de Brigade de transmissions et d'appui au commandement (BTAC)
Garnison Douai
Devise "Parfois à la peine, toujours à l’honneur."
Inscriptions
sur l’emblème
Wurtzen 1813
Grande guerre 1914-1918
Sully-Sur-Loire 1940
Koweït 1990-1991
Anniversaire 26 mars 1807 (anniversaire de sa création par Napoléon Ier)
Guerres Première Guerre mondiale
Seconde Guerre mondiale
Guerre du Golfe
Décorations Croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieurs avec palme.

Création et différentes dénominations

  • 1807 : Création du 6e Bataillon du Train des Equipages Militaires, par Napoléon
  • 1977 : Création, à Strasbourg du 6e Régiment de Commandement et Soutien, régiment de soutien de la 6e Division Blindée
  • 1984 : Transfert du régiment sur Nîmes en tant que régiment de commandement et de soutien de la 6e Division Légère Blindée
  • 1999 : Dissolution du 6e RCS
  •  : Re-création, à Douai, du 6e Régiment de Commandement et de Soutien, subordonné à la BTAC de Lunéville, par changement de nom du détachement du 43e Régiment d'infanterie.
  • 2010 : Dans le cadre des restructurations de l'Armée de Terre, ce régiment est dissous pour laisser place au 41e régiment de transmissions de la BTAC.

Les chefs de corps du 6e RCS

  • colonel DANNAY
  • colonel BONNET
  • colonel DAMPIERRE
  • colonel MARCEROU
  • colonel LECLERC
  • colonel CHENEL
  • colonel GOURMEN
  • lieutenant-colonel ROSA
  • lieutenant-colonel ASSIER de POMPIGNAN
  • colonel JANNEQUIN
  • colonel EYHARTS
  • colonel CARPENTIER

Etendard

Nom des Batailles inscrites sur les plis de son Etendard[1]:

Décorations

Sa cravate est décorée de la Croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieurs avec palme.

Insigne

L'insigne est constitué d'un écu principal parti en quatre couleurs, vert, bleu, rouge et gris, le tout sur une roue crénelée et surmonté d'une aigle impériale. En termes héraldiques, cette partie de l'insigne peut se décrire ainsi : "Écu ancien écartelé en sautoir de sinople en chef, de gris plomb à dextre, d’azur à senestre et d’amarante en pointe. Le tout brochant une roue crénelée d’argent sommée d’une aigle du 1er Empire du même. Cet écu principal se retrouve dans les insignes de la plupart des régiments de commandement et de soutien. Les couleurs représentent les armes du Train (vert), des transmissions (bleu), le service de santé (rouge foncé) et le matériel (gris plomb). Sur le quatrième modèle, le fond de l'insigne est entièrement garance (armoiries de Douai, et par ailleurs l'une des deux couleurs des unités sans arme)

La partie centrale de l'insigne, le cœur de l'écu est constitué d'une partie distinctive, emblème de l'unité. L'insigne du 6e RCS a connu quatre états. Le premier insigne a, comme motif central, un gantelet d'armure, emblème de la 6e Division Blindée. Cet insigne a été homologué sous le numéro G 2579 le . Le second insigne, homologué le G 3201 sous le numéro G 3201, a pour motif central un écu rouge orné d'un gantelet, emblème de la 6e DB, tenant une branche de palme dessinant un 6. Un troisième insigne, non homologué celui-ci, a été utilisé par l'unité lors de la guerre du Golfe. le motif central sur écu rouge est remplacé par le symbole de la division Daguet, un palmier et deux sabres entrecroisés en dessous sur fond vert.

Le quatrième insigne est dessiné par le capitaine Ronan Lévesque et l'adjudant-chef Wilfried Pisani sur les indications du colonel Philippe Baulain (chef de corps du 43e Régiment d'infanterie, scindé en deux afin de générer le 6e RCS à effectifs zéro). Le symbole de la division Daguet est plaqué directement sur l'écu rouge.

Historique

Héritier des traditions du 6e bataillon impérial des équipages militaires, créé en 1807 par Napoléon, le 6e RCS garde en mémoire les hauts faits de son passé glorieux. Recréé sous diverses appellations dont 406e BT de Haguenau, 6e RCS de Strasbourg puis rejoint Nîmes (où il participe à l'opération "Daguet" en 1990-1991) et dissous en 1999. Le deuxième et nouveau 6e RCS est créé à Douai le , il appartient à la brigade de transmissions et d'appui au commandement, dont l'état-major est situé à Lunéville. Sa nouvelle vocation n'a rien à voir avec le métier du 6e RCS de la 6e DLB. Si son étendard est de l'arme du train, son nouveau métier est d'essence infanterie (sic). Toutefois, le , il est dissous au profit du 41e régiment des transmissions, recréé à sa place.

Missions

Son rôle est d'assurer l'appui au commandement des PC tactiques ou logistiques de tous les états-majors de niveau 1 et 2 de la Force d'Action Terrestre :CFAT(Lille), CFLT(Montlhéry), CRR-FR(Lille), EM/CE(Strasbourg), EMF1(Besançon), EMF2(Nantes), EMF3(Marseille) et EMF4(Limoges). L'appui au commandement se définit comme l'ensemble des capacités et moyens qui permettent à un état major projeté en opérations de se déployer, de vivre, de travailler et d'être protégé dans la durée et quel que soit le contexte et l'intensité de la crise. Fort de plus de 1000 militaires, civils et réservistes, il est composé de 4 compagnies de déploiement et de protection, d'une compagnie d'administration et de soutien et d'une compagnie de commandement et de logistique. Il dispose également d'une 5e compagnie d'intervention de réserve et d'une 6e Compagnie de circulation routière de réserve. Une compagnie de transmissions rejoint le 6e RCS en 2010 ainsi que l'état-major de la BTAC. Le régiment est doté de Véhicules de Transport Logistique-Remorque VTL/R Renault G290 pouvant transporter des Abris Modulaire de Poste de Commandement dit aussi "SHELTERS" aux diverses fonctions : ÉNERGIE, VDS, SANITAIRE, SIC. Mais aussi des tentes modulaires et des Tentes Gonflables Valorisées. Durant sa brève existence, il a participé à plusieurs missions de courte durée outre-mer, et à l'opération Anaconda en 2005-2006 lorsque la 3e Compagnie s'est déployée en Guyane.

Sources et bibliographie

  • Terre Information Magazine no 184 -

Notes et références

  1. Décision n°12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, n°27, 9 novembre 2007
  2. "Édition Chronologique n° 45 du 29 octobre 2010".Le Ministère de la Défense instruction n°1515/DEF/EMA/OL/2 du 23 septembre 1983, modifiée, sur les filiations et l'héritage des traditions des unités; décision n°010318/DEF/CAB/SDBG/CPAG du 15 juillet 2008 portant création d'une commission des emblèmes. Art 1er. L'inscription "Koweït 1990-1991" est attribuée aux drapeaux et étendards des formations des armées énumérées ci-dessous. 2e R.E.I, 1er R.E.C, 6e R.E.G, 3e R.I.Ma, 1er R.P.I.Ma, 11e R.A.Ma, 4e Régiment de dragon, 1er Régiment de Spahis, 6e Régiment de Commandement et de Soutien, 1er R.H.C, 3e R.H.C, puis les formations de l'Armée de l'Air les 5e, 7e, 11e escadre de chasse, la 33e escadre de reconnaissance et les 61e et 64e escadre de transport. Le présent arrêté sera publié au Bulletin officiel des armées, Hervé Morin.

Voir aussi

Liens externes

  • Armée et histoire militaire françaises
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.