3e division légère mécanique
La 3e division légère mécanique est une unité française de blindés, créée en 1940 et qui combat pendant la bataille de France.
3e division légère mécanique | |
Char du 1er régiment de cuirassiers, perdu en mai 1940. | |
Création | février 1940 |
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Dissolution | juin 1940 |
Pays | France |
Branche | Cavalerie française |
Type | Division légère mécanique |
Composée de | 1er régiment de cuirassiers 2e régiment de cuirassiers 12e régiment de cuirassiers 11e régiment de dragons portés |
Guerres | Seconde Guerre mondiale |
Batailles | Bataille de Hannut Bataille de Dunkerque |
Avant juin 1940
Organisation
- Chef de corps : Général Langlois (sl)[1]
- 5e Brigade légère mécanique :
- 1er régiment de cuirassiers, équipé de chars Somua S35 et Hotchkiss H39[2] ;
- 2e régiment de cuirassiers, équipé de chars S35 et H39[2] ;
- dont 13e escadron de reconnaissance divisionnaire[1] ;
- 6e brigade légère mécanique :
- 12e régiment de cuirassiers, équipé d'automitrailleuses Panhard 178 et de motos Gnome et Rhône ;
- 11e régiment de dragons portés, forme d'infanterie transportée sur tous-terrains Laffly S20 (it)[3], plus trois escadrons de chars H35 et H39[2] ;
- 76e régiment d'artillerie tractée tout-terrain ;
- dont 10e batterie antichar du 76e régiment d'artillerie ;
- 1023e batterie du 404e régiment d'artillerie divisionnaire contre aérienne[1]
- Services[1] :
- 229/22e compagnie automobile de quartier général divisionnaire ;
- 329/22e compagnie automobile de transport divisionnaire ;
- 39/22e groupe d’exploitation divisionnaire ;
- 39e groupe sanitaire divisionnaire ;
- Compagnies du génie[1] :
- 39/1er compagnie de sapeurs-mineurs portés ;
- 39/2e compagnie de sapeurs-mineurs portés ;
- 39/3e compagnie de sapeurs-mineurs portés ;
- 39/16e compagnie d’équipage de pont ;
- Transmissions[1] :
- 39/81e compagnie télégraphique divisionnaire ;
- 39/82e compagnie radiotélégraphique divisionnaire ;
- 39/83e détachement colombophile divisionnaire.
Historique
L'état-major demande la création de la division pour le . La division est regroupée fin février au camp de Sissonne où elle s'entraîne jusqu'à la mi-mars[1].
Elle rejoint ensuite le corps de cavalerie du général Prioux, où elle remplace la 1re DLM. En cas d'attaque allemande en Belgique, le corps de cavalerie doit couvrir la montée des forces alliées vers le Nord dans le cadre du Plan Dyle[1].
Reformation en juin 1940
Composition
La division compte après évacuation 5 542 hommes en Normandie et 2 000 autres en région parisienne. Elle est reformée avec[4] :
- 6e brigade légère mécanique :
- 1er/2e régiment de cuirassiers : deux escadrons de chars, soit 22 Somua S35 ;
- 12e régiment de cuirassiers : deux escadrons mixtes motocyclistes/automitrailleuses, avec cinq Panhard ;
- 11e régiment de dragons portés, transportés sur camions GMC ACK, avec quelques Laffly S20 et Licorne V15T ;
- 17e régiment de dragons portés (rejoint le 15 juin).
Historique
La division est citée à l'ordre de l'armée le [1].
Notes, sources et références
- « 3e Division Légère Mécanique », sur www.tanaka-world.net, (consulté le )
- François Vauvillier, « Notre cavalerie mécanique à son apogée le 10 mai 1940 », Histoire de guerre, blindés et matériel, Histoire & Collections, no 75, , p. 47
- Erik Barbanson, « Etienne Morin : aquarelles de guerre », Histoire de guerre, blindés et matériel, Histoire & Collections, no 74, , p. 20-25
- Jacques Belle, « De nouvelles unités mécaniques pour la Ligne Weygand », Guerre, blindés et matériel, Histoire & Collections, no 135, , p. 53-64
Bibliographie
- Érik Barbanson, Les 2e et 3e divisions légères mécaniques – Tome I, Toul, Arès, , 188 p. (ISBN 978-2-9558385-1-8, présentation en ligne)
- Érik Barbanson, Les 2e et 3e divisions légères mécaniques – Tome II, Toul, Arès, , 180 p. (ISBN 978-2-9558385-2-5, présentation en ligne)
Liens externes
Articles connexes
- Armée et histoire militaire françaises
- Portail de la Seconde Guerre mondiale
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