17e division d'infanterie coloniale

La 17e division d'infanterie coloniale est une division de l'armée française pendant la Première Guerre mondiale. C'est l'ancienne 1re division d'infanterie du corps expéditionnaire d'Orient et faisait partie de l'Armée française d'Orient.

17e division d'infanterie coloniale

Défilé de troupes de la 17e DIC devant les généraux Milne et Gérôme, juillet 1916.

Création
Dissolution
Pays France
Branche Armée de terre
Type Division d'infanterie coloniale
Rôle Infanterie
Fait partie de Armée française d'Orient
Ancienne dénomination 1re division d'infanterie du corps expéditionnaire d'Orient
Guerres Première Guerre mondiale
Batailles 1918 - Bataille de Dobro Polje

Création et différentes dénominations

  •  : 1re division d'infanterie du corps expéditionnaire d'Orient
  •  : 1re division d'infanterie du corps expéditionnaire des Dardanelles
  •  : 17e division d'infanterie coloniale
  •  : Dissolution

Les chefs de la 17e division d'infanterie coloniale

Le général Pruneau en 1918, avec son chef d'état-major divisionnaire, le colonel Vix.
  • -  : général Masnou[1]
  • -  : général Brulard[1]
  • -  : général Gérôme[1]
  • -  : général Têtart[1]
  • 1er janvier -  : général Bordeaux[1]
  • -  : général Pruneau[1]

Historique des garnisons, combats et batailles

Composition

Infanterie[2]
Cavalerie[2]
Artillerie[2]

1915

Soldat du 175e RI portant un camarade blessé, vers septembre-octobre 1915 au Cap Helles.
[3]
[3]
  • Engagée dans la Bataille de Krithia : du 6 au , les 4 et , et du 12 au , 1er, 2e, 3e et 5e combats du Kéréves Déré.
[3]
  • Préparatifs d'offensive dans la presqu'île de Gallipoli
  • À partir du , 6e combat du Kéréves Déré, puis organisation d'un secteur dans cette région.

1916

6 – [3]
  • Évacuation de la presqu'île de Gallipoli et transport à Moudros.
  • Formation d'une brigade, au moyen d'éléments européens du C.E.D. stationnés à Moudros, Ténédos et Mytilène.
[3]
Aménagement de positions défensives par la 17e DIC près de Livadi (en) dans le secteur de Galatista (de), avril 1916.
  • Débarquement, en Macédoine, de la brigade européenne ; formation de la 17e D.I.C., par l'adjonction d'une brigade arrivant de France
  • Organisation de positions défensives vers Livaritikon Oros et les hauteurs nord et sud-est de Galatista (de).
[3]
  • Occupation d'un secteur sur la rive droite de la Strouma inférieure : travaux d'aménagement de la route de Salonique à Serrès.
Zouaves de la division dans le ravin de la cote 420 dans le secteur de Cugunci (el), juillet 1916.
[3]
  • Relève par l'armée britannique ; mouvement vers Irikli et Dérésélo ; travaux et occupation d'un secteur vers Gola (el) et la cote 576.
[4]
  • Engagée du 9 au dans la Bataille de Doiran, puis organisation des positions conquises au nord-ouest de Vladaya.
[4]
  • Retrait du front et repos de la 33e brigade coloniale dans la région de Banitsa, puis dans celle de Négovani et de Sakoulevo (sr).
  • Participation de cette brigade à la formation d'une division provisoire.
  • La 34e brigade coloniale continue à tenir le secteur de Doïran (à la disposition directe du commandement des armées alliées en Orient (en)).
Les généraux Michitch (Serbe) et Gérôme observant la ligne fortifiée de Kénali, octobre 1916.
[4]
  • Les deux brigades sont mises successivement à la disposition de l'armée serbe : participation à la Bataille de la Tcherna:
    • Offensive de la 33e brigade coloniale entre la Tchérna et Kénali (combats des 27, et ).
    • Le , progression à l'est de Kénali ; le , avance jusqu'à la ligne cote 1050, Novak ; puis nouvelle progression jusque vers Vlaklar.
    • À partir du , organisation des positions conquises.
  • À partir du , relève de la 34e brigade coloniale, au sud de Doïran, par des troupes britanniques. Des éléments de cette brigade, portés sur la rive droite du Vardar, sont mis à disposition de la 122e D.I.. D'autres éléments, portés dans la région d'Alexsia, rejoignent la 17e D.I.C. par étapes, vers Monastir, entre le et le .

1917

, le général Têtard dans la boucle de la Cerna.
[4]
  • Relève par des éléments italiens, retrait du front et repos entre Monastir et Florina ; puis occupation d'un nouveau secteur dans la région Rapech, Bernik.
  •  : les derniers éléments, restés vers Doïran avec la 122e D.I., rejoignent la 17e D.I.C.
-[4]
  • Attaque des lignes bulgares, dans la Boucle de la Tcherna, puis organisation d'un secteur dans cette région.
  • À la fin d', éléments au repos vers Polok.

1918

[5]
  • Retrait du front, mouvement vers Vladova ; repos.
[5]
Le général Fayolle passe en revue la 17e DIC le .
[5]

1919

  •  : à partir de cette date, dissolution de la division

Rattachements

  • -  : Corps Expéditionnaire d'Orient
  •  : Corps Expéditionnaire des Dardanelles
  •  : Armée d'Orient

Notes et références

  1. AFGG, tome 10-2, p. 991.
  2. AFGG, tome 10-2, p. 992-993.
  3. AFGG, tome 10-2, p. 994.
  4. AFGG, tome 10-2, p. 995.
  5. AFGG, tome 10-2, p. 996.
  6. E. Crochet, « Une bataille de rupture en montagne. La bataille du Dobropolié en Macédoine (15 septembre 1918) », Revue de Géographie Alpine, vol. 16, no 2, , p. 377–455 (DOI 10.3406/rga.1928.4455, lire en ligne, consulté le )

Sources et bibliographie

  • Les armées françaises dans la Grande guerre (AFGG), vol. 2, t. 10 : Ordres de bataille des grandes unités : divisions d'infanterie, divisions de cavalerie, , 1092 p. (lire en ligne).

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

  • Portail de la Première Guerre mondiale
  • Armée et histoire militaire françaises
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