Œuf dur

Un œuf dur est une préparation de l'œuf qui permet de consommer sous forme solide le jaune et le blanc.

Pour les articles homonymes, voir Œuf.

Cet article concerne la préparation culinaire. Pour la revue d'avant-garde des années 1920, voir L'Œuf dur. Pour la pièce de théâtre de 1966 d'Eugène Ionesco, voir L'Œuf dur (théâtre).

Œuf dur

Plat d’œufs durs.

Ingrédients Œuf
Mets similaires Œuf carré

Préparation

Un pique-œuf.

Pour préparer un œuf dur, il suffit de cuire un œuf dans sa coquille à l'eau bouillante pendant environ 10 min (de 8 à 11 min)[1].

Pour éviter l’éclatement de la coquille pendant la cuisson, il est utile de percer avec une aiguille ou un ustensile approprié (pique-œuf) la chambre à air de l’œuf, au niveau de son pôle le plus large, ce qui permettra à l'air qu'il contient de s'échapper durant la cuisson.

Afin d'éviter que tout le jaune ne se retrouve d'un seul côté de l'œuf, il faut le retourner durant les premières minutes de cuisson pour stabiliser le jaune.

Si le temps de cuisson est trop bref, le jaune restera liquide. Quand la cuisson est poursuivie trop longtemps, le jaune devient verdâtre du fait de la libération de composés soufrés.

Écalé à chaud, l'œuf dur peut être placé dans un gadget[note 1] qui lui donnera, après refroidissement, une forme cubique.

Consommation

L’œuf dur est la base de nombreux plats, comme l’œuf mimosa. Il peut être consommé à la croque-au-sel, en sandwich, en salade, en sauce. Il peut être utilisé entier, coupé en deux moitiés, coupé en rondelles ou en quartiers à la main ou à l'aide d'un coupe-œuf, ou encore émietté ou écrasé à la fourchette.

Traditions

À l'occasion de la fête de Pâques, on colorait naguère des œufs durs en les cuisant avec des pelures d'oignons, des betteraves rouges ou de l'épinard ; de nos jours, on utilise des colorants alimentaires, ou bien les œufs durs sont décorés par les enfants.

Dans la région de Liège en Belgique, au petit déjeuner de Pâques, un jeu opposait les convives qui cognaient leurs œufs, appelés cocognes, à tour de rôle l'un sur l'autre, le vainqueur étant celui dont l'œuf restait intact le dernier[2],[3].

Selon la tradition, l'expression œuf de Colomb ferait référence à un défi lancé par Christophe Colomb, qui aurait écrasé la base de la coquille d'un œuf dur pour le faire tenir debout.

Notes et références

Notes

  1. Un tel gadget, formé d’un pliage en plastique serré par des élastiques, a été popularisé en France par le magazine de bande dessinée, Pif Gadget.

Références

  1. Maincent-Morel 2015.
  2. « L'origine de la foire aux Cocognes en 1984 par Jean-Denys Boussart », sur Auvio (consulté le )
  3. Bulletin de la Société liégeoise de littérature wallonne, J.-G. Carmanne, (lire en ligne), p. 58
    « Les cocognes les plus dures sont les meilleures : témoins les enfants [...] qui triomphent quand ils ont caqué leur cocogne contre celle de leur voisin, tout piteux de voir la sienne cassée. »

Annexes

Bibliographie

  • [Maincent-Morel 2015] Michel Maincent-Morel (photogr. Y. Poccard-Chapuis), La Cuisine de référence : techniques et préparations de base, fiches techniques de fabrication, Clichy, BPI, coll. « Enseignement, formation, restauration, hôtellerie. », , 1152 p. (ISBN 978-2-85708-573-7, OCLC 904719232).

Articles connexes

  • Alimentation et gastronomie
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