Œuf-en-Ternois

Œuf-en-Ternois est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.

Pour les articles homonymes, voir Œuf.

Œuf-en-Ternois

L'église Saint-Martin.

Blason
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Arras
Intercommunalité Communauté de communes du Ternois
Maire
Mandat
Éric Roussel
2020-2026
Code postal 62130
Code commune 62633
Démographie
Population
municipale
250 hab. (2018 )
Densité 29 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 21′ 32″ nord, 2° 12′ 46″ est
Altitude Min. 64 m
Max. 135 m
Superficie 8,75 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Saint-Pol-sur-Ternoise
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Pol-sur-Ternoise
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Œuf-en-Ternois
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
Œuf-en-Ternois
Géolocalisation sur la carte : France
Œuf-en-Ternois
Géolocalisation sur la carte : France
Œuf-en-Ternois
Liens
Site web oeufenternois.net

    Géographie

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes d’Œuf-en-Ternois
    Humières Beauvois

    Siracourt

    Willeman Croisette
    Linzeux Guinecourt

    Urbanisme

    Typologie

    Œuf-en-Ternois est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Pol-sur-Ternoise, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 72 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (92,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (75,3 %), zones agricoles hétérogènes (8,9 %), prairies (8 %), zones urbanisées (5,2 %), forêts (2,6 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Toponymie

    • Issu de «Hova» (métairie) ou «Od» (domaine) ou «Auda» (possession) [8].

    ou bien (?)

      Attestée sous les formes anciennes Uz en 1110, Oes en 1176 et Oeth au XIIIe siècle.

      Issu de «loeuf» ou «leu» , rappelant l’existence de terrains exemptés de toute redevance : les alleux.

      [réf. nécessaire]

      Politique et administration

      Œuf-en-Ternois dans son ancien canton et dans l'arrondissement d'Arras.

      Rattachements administratifs et électoraux

      La commune se trouve dans l'arrondissement d'Arras du département du Pas-de-Calais. Pour l'élection des députés, elle fait partie de la première circonscription du Pas-de-Calais.

      Elle fait partie depuis 1801 du canton de Saint-Pol-sur-Ternoise[9]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la composition de ce canton est modifié et regroupe désormais 88 communes, dont Œuf-en-Ternois.

      Intercommunalité

      La commune faisait partie de la communauté de communes du Saint-Polois créée fin 1995.

      Dans le cadre de la réforme des collectivités territoriales françaises, par la loi de réforme des collectivités territoriales du [10] (dite loi RCT) destinée à permettre notamment l'intégration de la totalité des communes dans un EPCI à fiscalité propre, la suppression des enclaves et discontinuités territoriales et les modalités de rationalisation des périmètres des établissements publics de coopération intercommunale et des syndicats mixtes existants, cette intercommunalité fusionne avec sa voisine, la communauté de communes du Pays d'Heuchin, formant le la communauté de communes des Vertes Collines du Saint-Polois.

      Un nouveau mouvement de regroupement intercommunal intervient dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[11]. À l'initiative des intercommunalités concernées[12], la Commission départementale de coopération intercommunale (CDCI) adopte le le principe de la fusion de :
      - la communauté de communes de l'Auxillois, regroupant 16 communes dont une de la Somme et 5 217 habitants[13] ;
      - la communauté de communes de la Région de Frévent, regroupant 12 communes et 6 567 habitants ;
      - de la communauté de communes des Vertes Collines du Saint-Polois, regroupant 58 communes et 19 585 habitants
      - de la communauté de communes du Pernois, regroupant 18 communes et 7 114 habitants. Le Schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI), intégrant notamment cette évolution, est approuvé par un arrêté préfectoral du [14],[15].

      La communauté de communes du Ternois, qui résulte de cette fusion et dont la commune fait désormais partie, est créée par un arrêté préfectoral qui a pris effet le [16].

      Liste des maires

      Liste des maires successifs
      Période Identité Étiquette Qualité
      Les données manquantes sont à compléter.
      avant 1988  ? Henri Bellenguez    
      mars 2001 2008 Georges Brogniart    
      mars 2008 En cours
      (au 9 février 2015)
      Christine Kap   Réélue pour le mandat 2014-2020[17],[18]

      Démographie

      Les habitants de la commune sont appelés les Eusien(nnes)[19].

      Évolution démographique

      L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[21].

      En 2018, la commune comptait 250 habitants[Note 3], en diminution de 1,19 % par rapport à 2013 (Pas-de-Calais : +0,1 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

      Évolution de la population  [modifier]
      1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
      508435450477512507510510505
      1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
      504506504522468459427387386
      1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
      384390414381340330316286297
      1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
      283250247227254226250253255
      2017 2018 - - - - - - -
      249250-------
      De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
      (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[9] puis Insee à partir de 2006[22].)
      Histogramme de l'évolution démographique
      Pyramide des âges en 2007

      La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (24,9 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (19,8 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (50,2 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).

      La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

      • 49,8 % d’hommes (0 à 14 ans = 19 %, 15 à 29 ans = 16,7 %, 30 à 44 ans = 16,7 %, 45 à 59 ans = 25,4 %, plus de 60 ans = 22,3 %) ;
      • 50,2 % de femmes (0 à 14 ans = 16,5 %, 15 à 29 ans = 14,2 %, 30 à 44 ans = 18,1 %, 45 à 59 ans = 23,6 %, plus de 60 ans = 27,6 %).
      Pyramide des âges à Œuf-en-Ternois en 2007 en pourcentage[23]
      HommesClasse d’âgeFemmes
      0,0 
      90 ans ou +
      2,4 
      5,6 
      75 à 89 ans
      11,8 
      16,7 
      60 à 74 ans
      13,4 
      25,4 
      45 à 59 ans
      23,6 
      16,7 
      30 à 44 ans
      18,1 
      16,7 
      15 à 29 ans
      14,2 
      19,0 
      0 à 14 ans
      16,5 
      Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2007 en pourcentage[24]
      HommesClasse d’âgeFemmes
      0,2 
      90 ans ou +
      0,8 
      5,1 
      75 à 89 ans
      9,1 
      11,1 
      60 à 74 ans
      12,9 
      21,0 
      45 à 59 ans
      20,1 
      20,9 
      30 à 44 ans
      19,6 
      20,4 
      15 à 29 ans
      18,5 
      21,3 
      0 à 14 ans
      18,9 

      Culture locale et patrimoine

      Lieux et monuments

      • L'église Saint-Martin

      Héraldique

      Les armes de la commune se blasonnent ainsi :
      de gueules aux trois anilles d’argent.

      Pour approfondir

      Articles connexes

      Liens externes

      Notes et références

      Notes

      1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
      2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
      3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

      Références

      1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
      2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
      3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
      4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Saint-Pol-sur-Ternoise », sur insee.fr (consulté le ).
      5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
      6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
      7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
      8. André Accart, Les sobriquets des habitants du Pas de Calais, Les éditions Nord Avril, (2006) (ISBN 2915800057).
      9. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
      10. n° 2010-1563 du 16 décembre 2010 de réforme des collectivités territoriales sur Légifrance, et notamment son article 35.
      11. Section III de l'article L. 5210-1-1 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance
      12. « Vertes collines du Saint-Polois: la fusion avec ses voisines est déjà sur de bons rails : C’est l’actualité du moment : dans la plupart des communautés de communes, les élus s’arrachent les cheveux pour se mettre dans les clous de la loi NOTRe (elle les oblige à fusionner pour créer des intercommunalités de plus de 15 000 habitants). Mais dans le Ternois, les Vertes collines du Saint-Polois et ses trois voisins (Pernois, Auxilois, Région de Frévent) font office de très bon élève et en sont déjà à discuter des modalités de l’« après-fusion », La Voix du nord, (lire en ligne).
      13. Le populations mentionnées dans les actes concernant les intercommunalités sont des populations totales, au sens de l'INSEE, c'est-à-dire regroupant la population municipale, c'est-à-dire les personnes ayant leur résidence habituelle sur le territoire de la commune à laquelle s'ajoute la population comptée à part, qui regroupe principalement les personnes vivant dans certaines collectivités (internats, casernes, hôpitaux, couvents, prisons…).
        Dans les tableaux de population mentionnés dans les articles de wikipédia ne sont habituellement mentionnés que les populations municipales, ce qui explique l'écart entre les chiffres mentionnés dans le SDCI et ceux des tableaux démographiques
      14. « Arrêté préfectoral du 30 mars 2017 portant schéma départemental de coopération intercommunale du Pas-de-Calais » [PDF], SDCI, Préfecture du Pas-de-Calais (consulté le ).
      15. « Dix-neuf atouts pour la carte intercommunale », L'actualité de L'Institution, Conseil départemental du Pas-de-Calais, (consulté le ).
      16. « Arrêté interpréfectoral du 30 août 2016 portant création d'une communauté de communes issue de la fusion des communautés de communes de l'Auxilois, de la région de Frévent, du Pernois et des Vertes Collines du Saint-Polois », Recueil des actes administratifs de la Préfecture de la Somme, nos 2016-069, , p. 37-39 (lire en ligne).
      17. Alexis Degroote, « « Le Bilan de maire » d’Œuf-en-Ternois : après l’église, le monument ou l’école, place à de gros travaux à la salle et à la mairie : Le mandat sera rempli jusqu’au bout, dans la commune. Car la salle multi-activités et la mairie font actuellement l’objet de travaux. Un mandat qui a aussi été marqué par des travaux à l’église ou encore à l’école… », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
      18. Aline Chartrel, « Projet du maire d’Œuf-en-Ternois: entre mairie et salle multi-activités, « on s’est attaqué à un gros morceau » : Comme elle l’a fait avec les bilans des maires avant les élections, « La Voix du Nord » lance une nouvelle série consacrée aux projets des maires. Rencontre avec Christine Kap, maire d’Œuf-en-Ternois embarquée dans un second mandat », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
      19. Œuf-en-Ternois sur conseil-general.com.
      20. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
      21. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
      22. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
      23. « Évolution et structure de la population à Œuf-en-Ternois en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
      24. « Résultats du recensement de la population du Pas-de-Calais en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
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