Œil du cheval
L’œil du cheval, l'un des plus grands parmi les animaux terrestres, est adapté à son statut d'animal-proie. Placés latéralement et saillants sur la tête, ces yeux n'ont pas de fovea mais deux zones de perception précises, des cônes, des bâtonnets et un tapetum lucidum. La pupille horizontale offre une vision panoramique. Les yeux du cheval ont également la particularité de posséder des corpora nigra, dits « grains de suie », très richement irrigués. Ils ont peut-être un rôle dans l’oxygénation du segment antérieur de l’œil, ou contre l'éblouissement dû aux rayons solaires.
Perception des couleurs
Contrairement à une légende répandue, le cheval ne voit pas en noir et blanc puisqu'il possède suffisamment de cônes pour une vision des couleurs. La perception des couleurs est cependant dichromatique, donc limitée à la vision des tons bleus, jaunes et verts. Le cheval ne perçoit pas le rouge.
Particularités
- Sclérotique apparente
- Iris bleu
- Iris brun
- Iris jaune-doré
Maladies et troubles de l’œil
L'utilisation sportive des chevaux demande une fonction visuelle optimale, et constitue donc un motif fréquent de consultation vétérinaire. En raison de la position de l’œil sur la tête et de sa taille, celui-ci est en effet très vulnérable aux traumatismes externes. Un problème de vue peut entraîner des troubles comportementaux[1].
- Œil d'un cheval aveugle
- Carcinome solaire
Notes et références
- Videau 2015, p. 21
Annexes
Bibliographie
- Mathieu Lacourt, Examen oculaire du cheval dans le cadre de la visite d'achat, École nationale vétérinaire d'Alfort, (lire en ligne)
- Marine Videau, Aspects physiologiques du fond d’œil chez le cheval adulte, Thèse d'exercice, Médecine vétérinaire, École nationale vétérinaire de Toulouse - ENVT, , 151 p. (lire en ligne)
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