États du Cambrésis

Les États du Cambrésis étaient les États provinciaux du Cambrésis. Ils doivent être distingués des États de la ville de Cambrai, raison pour laquelle ils sont parfois nommés États généraux du Cambrésis.

Composition

Le règlement du établit la composition des États du Cambrésis, qui devaient comprendre deux députés pour chacun des trois membres (le clergé, la noblesse et le magistrat)[1].

Le clergé était subdivisé en quatre branches[2] :

L'ordre du clergé délibérait dans la grande salle de l'abbaye de Saint-Aubert[3].

Les nobles devaient posséder une seigneurie à clocher (fief dont le seigneur était patron d'une église paroissiale) dans le Cambrésis pour pouvoir être admis[2]. Leur ordre délibérait dans une salle de l'hôtel-de-ville[3].

Les députés du magistrat (tiers-état) étaient nommés par le gouverneur de Cambrai[2]. Ils délibéraient dans leur collège[3].

Une fois les délibérations prises, les députés des trois ordres se retrouvaient à l'hôtel-de-ville, dans la salle des États[3].

Voir aussi

Références

  1. Mémoires de la Société d'émulation de Cambrai : Les États du Cambrésis, vol. 31-32, Cambrai, 1871-1872 (lire en ligne), p. 257
  2. Mémoires de la Société d'émulation de Cambrai : Les États du Cambrésis, vol. 31-32, Cambrai, 1871-1872 (lire en ligne), p. 258
  3. Mémoires de la Société d'émulation de Cambrai : Les États du Cambrésis, vol. 31-32, Cambrai, 1871-1872 (lire en ligne), p. 261

Bibliographie

  • « Les États du Cambrésis », in Mémoires de la Société d'émulation de Cambrai, volumes 31-32, Cambrai, 1872, pages 247-308 (lire en ligne)

Articles connexes

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